696. Différences Islam /christianisme

Publié le par marike

I - Le résumé de l’article en 5 points :
Beaucoup de ressemblances mais aussi des différences entre l’Islam et le christianisme, dont l’essentiel me semble être là :
1- Un Dieu Unique pour tous, mais la Trinité (depuis 325 ap. J. C. ) pour la plupart des chrétiens aujourd’hui, sauf pour les chrétiens unitariens qui ont leurs églises surtout dans les pays anglo-saxons et dans l'Europe de l'Est.
2- Une personnalité majeure (voir le nombre de citations de ces deux mots dans les deux livres saints : Jésus pour les chrétiens, Mahomet pour les musulmans)
3- Le spirituel et le temporel : le spirituel est aujourd’hui séparé du temporel chez les chrétiens, pas chez les musulmans, où le Djihad est autant conquête spirituelle que politique (conquête de territoires chrétiens devenus musulmans). Le Evangiles dans le Premier Testament ne révèlent aucune conquête des âmes par la violence.
4- Une vision de Dieu différente :

Chez les musulmans, Dieu est nettement séparé de ses créatures.
Chez les chrétiens, le Juif Jésus – qui repense essentiellement, approfondit les idées du Juif Moïse et de la Loi  – est la passerelle qui permet encore davantage à l’homme de se forger à l’image de Dieu (« Dieu créa l’homme à son image » Genèse 1. 27). Par l’amour, Dieu est Père, et les hommes sont frères.
5- Egalité, Liberté, Fraternité :
La Déclaration des Droits de l’homme (1789) dans l’Occident chrétien (Etats-Unis, France…) a donné des droits précieux à l’être humain :
            La  liberté de pensée, d’opinions « même religieuses pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi . art. X. » donc liberté d’apostasier… Telle est la source de la tolérance, face au fanatisme. Dans la bible : Jean chap. 8, v. 32 : "Si vous demeurez dans ma parole vous êtes véritablement mes disciples : vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres."
            L’égalité entre tous les hommes et l’égalité homme / femme : à ce sujet la Déclaration des Droits de l’homme et du citoyen en 1789 a marqué un tournant dans la civilisation chrétienne : la femme de la civilisation chrétienne est l’égale de l’homme, hors de toute suprématie de la force sur l’esprit.  Elle ne peut être frappée par son époux. L’obéissance à l’homme selon Saint Paul n’est plus requise. La référence est la suivante :
Epître de Saint Paul aux Galates, chap. 3, v. 28 : "Vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Il n'y a plus ici ni Juif, ni Grec ; il n'y a plus ni esclave, ni homme libre ; il n'y a plus ni homme, ni femme, car tous vous êtes un en Jésus-Christ..." 
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II – Le détail de l’article en 9 points :
1- Un dieu unique pour tous, musulmans et chrétiens
, mais pour la grande majorité des chrétiens (non unitariens) un Dieu en 3 personnes  (La Trinité).

http://larevuereformee.net/articlerr/n194/la-bible-et-le-coran-compares
            La Trinité vue par les chrétiens : « le Père, le Fils et le Saint Esprit » (elle n’est pas dans la Bible) devient dans le Coran trois dieux : "le Père, Jésus et Marie" (Sourate 5:116 : « Dieu dit alors à Jésus : As-tu jamais dit aux hommes : Prenez pour Dieux moi et ma mère plutôt que le Dieu unique ? – Loin de ta gloire ce blasphème ».)
            Mon commentaire (unitarien) : C’est Paul qui a divinisé Jésus ; voir ses écrits et mes articles de blog  :

626. Conclusion de la lecture des épîtres de Paul (ss titre : Epîtres de Paul : bilan de lecture. Vue d'ensemble) - 08 02 2016 -  
http://marike.over-blog.com/2016/02/626-conclusion-de-la-lecture-des-epitres-de-paul.html

2- Le rôle majeur de Jésus pour les chrétiens et de Mahomet pour les musulmans
http://catholiquedu.free.fr/cultes/ISLAM/CoranBible.htm
http://www.jesuites.com/2012/01/islam-au-miroir-du-christianisme/
            Pour les chrétiens : le livre est la Bible, qui contient le Premier Testament juif et le Second Testament spécifiquement chrétien avec la présence du juif Jésus-Christ qui continue le Premier Testament et qui l'interprète
            Pour les Musulmans : « Il n’y a de dieu que Dieu, et Mohammed est son prophète. »
La différence importante pour les musulmans est que le message divin reçu par Muhammad ne s'inscrit pas dans le temps et dans l'histoire des hommes : il aurait été écrit de manière définitive et sans aucune erreur humaine dans le Coran, tandis que le message reçu par les autres aurait reçu l'empreinte, aurait été déformé par les communautés auxquelles il avait été confié, si bien qu'il ne peut plus appeler à la foi avec l'autorité qui est celle du Coran.
            Toutefois, dans les coulisses de l’Islam Jésus joue aussi un rôle central (le Messie de la fin des temps  Le mot revient dans 5 versets du Coran et peut-être 6 : 4.171, 4.172, 5.17, 5.72, 5.75. )
            Alors que le message apporté par Mohammed est un livre, pourrait-on dire "immaculé" : le Coran, les messages apportés par Jésus ont été rassemblés par ses proches ; ils révèlent un seul esprit, une seule doctrine, mais, pour ceux qui croient à la Trinité, le message apporté par Jésus est sa propre personne, à la fois Dieu et Homme. »

3- A) « le péché, la foi et le pardon
Le Coran et la Bible soulignent que la volonté de Dieu est que les hommes croient en lui et vivent selon ses commandements. Celui qui transgresse ceux-ci et pèche ne peut en être pardonné que par la miséricorde de Dieu. Le Coran comme la Bible promettent la vie éternelle à ceux qui croient (les seuls croyants reconnus par les musulmans étant ceux qui croient dans le Coran et dans son prophète Mahomet) mais la décision appartient à Dieu seul.

B) La parole de Dieu – le Saint-Esprit
Musulmans et chrétiens croient que la Parole éternelle de Dieu est authentique et révélée dans son livre sacré. La Parole de Dieu nous dit comment Dieu est intervenu dans l’histoire des hommes. La Parole de Dieu nous indique aujourd’hui comment orienter notre vie et notre foi. La révélation de Dieu aux hommes s’est faite sous l’action de l’Esprit. »

Mon commentaire : dans les deux religions il faut distinguer les croyants intégristes qui croient « selon la lettre » des croyants libéraux (protestants) ou progressistes (catholiques) qui croient « selon l‘Esprit » ; pour ces derniers l’Esprit nécessite une interprétation par le croyant des Ecritures, selon l’époque, les lieux et la situation personnelle. La religion est dynamique, comme la vie : on ne peut en rester  à un texte plusieurs fois centenaire.

4- Jésus est mort sur la croix pour les Chrétiens, au contraire des musulmans
Coran : Sourate 4, 156 Jésus n’est pas mort sur la croix (c’est trop humiliant pour lui)
Bible : au contraire de la croyance des chrétiens, qui croient en sa mort sur la croix et en sa résurrection des morts le 3e jour (victoire sur le péché et sur la mort ; rédemption ou rachat de l’homme –I Pierrre1. 18-19 –).
Mon commentaire : 1) Jésus a risqué sa vie pour faire passer son message au cœur de la capitale : Jérusalem  2) Il n’avait aucune intention de sacrifier sa vie, mais seulement de faire passer son message pour montrer le chemin aux  hommes (Je suis le chemin – Jean 14. 6 –) Il voulait enseigner, responsabiliser les hommes, non prendre leur place pour « racheter » (rédemption = rachat) leur péché ; nulle part cela n’est dit dans les Evangiles.  Cela prouve bien qu’il est homme, non Dieu ; sa condition humaine jusque dans sa faiblesse ne l’humilie pas, au contraire : elle prouve sa grandeur car il a le courage de risquer sa vie pour faire passer son œuvre.  (« Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. » Bible. A. T. ou Second Testament. Matthieu 23.11).On peut aussi considérer que sa résurrection est symbolique : cela fait plus de 2000 ans qu’il hante les esprits des hommes. Il est plus présent au monde que n’importe qui, par les chrétiens puis par les  musulmans.

5) Les humains sont nés innocents pour les chrétiens et pour les musulmans, mais seuls les chrétiens ont le dogme biblique du péché originel, de la désobéissance d’Adam (la Genèse) qui rejaillit sur sa descendance.

Ainsi, les chrétiens sont tous exposés à être punis par Dieu, à moins qu’ils ne soient pardonnés par  lui.
En réalité comment rendre compte de l’imperfection humaine chez tous, et de la justice (par l’idée de rachat ?)  
http://www.islamophile.org/spip/Islam-et-Christianisme-similitudes.html
...La justice divine au-dessus de la justice humaine : mystérieuse ? "Mes pensées ne sont pas vos pensées... dit l'Eternel (Bible. A.T. ou Premier Testament. Esaïe 55. 8)

6) La cité et l’Etat pour les chrétiens et pour les musulmans
Pour les chrétiens :
l’Eglise en tant que telle n’est ni une Cité ni un Etat. Elle est une communauté de personnes dans laquelle l’autorité et le gouvernement sont de nature spirituelle, et ceci avant de l’être de nature temporelle.
            Plus précisément encore, comme communauté de personnes, l’Eglise est moins, comme dans l’islam, un rassemblement d’individus qu’un corps de membres dont la tête est le Christ… Saint Augustin a parlé de la Cité de Dieu ; mais, en l’occurrence, il s’agissait de la cité spirituelle intérieure à la Cité Terrestre. »
Pour les Musulmans : L’Etat désigne la forme d’autorité et de gouvernement qui préside au destin de la Cité.
La Cité désigne le groupe humain réuni, sur un territoire donné, sous l’autorité et le gouvernement d’un Etat…
L’Etat, quelle que soit sa forme,  est un moyen, variable,  tandis que la cité est une fin (islamicité), à l’image de la Umma ,  c’est-à-dire que tout devrait y être organisé islamiquement : aussi bien le religieux que le culturel, le politique, le social, l’économique, le scolaire, l’universitaire… Elle préfigure l’humanité qui se rassemble au sein d’une même soumission à son seul maître et seigneur, le Créateur… Pour les islamistes, l’idéal est non seulement la cité islamique, mais également « l’Etat islamique », la Cité et l’Etat étant soumis à la charia

La politique le christianisme et l’Islam :
- Le christianisme a séparé, après l’alliance du trône et de l’autel, le spirituel du politique, surtout par la loi de 1905. « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu » (Luc. 20. 25).
- Pour les musulmans, dans le Coran la Guerre Sainte (Djihad) est tantôt spirituelle, tantôt matérielle.
http://www.leconflit.com/article-coran-hadiths-et-jihad-97456964.html

le Djihad (guerre sainte) est une notion qui est apparue dès le début dans un climat de conflit armé. Les spéculations ultérieures (au IIIème/IXème siècle - datation musulmane, avec la fin des premières conquêtes islamiques) sur le "grand jihad" qui serait une lutte contre le mal en soi-même n'ont jamais supplanté cet aspect guerrier." 
            La conception coranique du jihâd est très liée à l'ensemble des événements (violents) de fondation et de première expansion de l'Islam.          
            Le mot apparaît dans le Coran à 41 reprises. … on le retrouve 19 fois dans le sens vague et imprécis de "mener le combat pour Dieu", dont une seule occurrence (sourate 25, verset 52) explicitement non-violente. …"On ne saurait opposer, continue Marie Thérèse Urvoy, le jihâd au qitâl (combat). Qu'il y ait, dans les 18 occurrences où le sens reste vague, possibilité pour les musulmans de greffer la théorie du "jihâd majeur" contre soi-même, on peut l'admettre. Mais il est illégitime d'affirmer que le jihâd coranique est uniquement spirituel.

http://blog.alexandredelvalle.com/archives/49-Le-Jihad-dans-le-coran-et-la-tradition-musulmane.html
quelques ex. : S. 8, V. 17 : Vous ne les avez pas tués (vos ennemis). C’est Dieu qui les a tués. Lorsque tu portes un coup, ce n’est pas toi qui le portes, mais Dieu qui éprouve ainsi les Croyants par une belle épreuve. Dieu entend et sait tout.
            S. 9, V. 5 : Lorsque les mois sacrés seront expirés, tuez les infidèles partout où vous les trouverez. Faites-les prisonniers ! Assiégez-les ! Placez-leur des embuscades ! S’ils font amende honorable, célèbrent l’office de la prière et payent la dîme, laissez-les poursuivre leur chemin ! Dieu est clément et miséricordieux.
            S. 9, V. 29 : Combattez ceux qui ne croient pas en Dieu, au jour dernier, qui ne considèrent pas comme illicite ce que Dieu et son Prophète ont déclaré illicite, ainsi que ceux qui, parmi les gens des Ecritures, ne pratiquent pas la religion de la vérité, jusqu’à ce qu’ils paient, humiliés, et de leurs propres mains, le tribut.

+ S. 9, V. 41 - S. 9, V. 111 - S. 9, V. 123 - S. 47, V 4 - S. 47, V. 35 - S. 8, V. 67 - S. 8, V. 69 - S. 8, V. 41

“ Plus que les tactiques ou stratégies militaires, conclut le Général J. G. Salvan, c’est la submersion démographique (Coran S 2, V 223) et le conditionnement psychologique des guerriers, assurés du paradis s’ils tombaient au combat contre les Infidèles, qui assurèrent les victoires de l’islam du VIIème au XVIème siècles ”..., L’islam et la guerre, op. cit..

La conquête peut être violente. L’union du politique et du religieux est matérialisée par la loi politique et morale de la Charia.
            Le califat mondial : (Wikipédia) Le terme Califat (khalîfa) est employé dans le Coran pour désigner
Adam, successeur des Anges et de Dieu ou pour David, roi d’Israël. Il n’a pas le sens technique de chef de la communauté islamique qui ne fut adopté qu’à la mort du Prophète. L’'usage actuel du terme de Califat pour la communauté musulmane vient des interprétations suivantes: On doit religieusement obéir au Prophète et aux autorités (ici morales, ceux à qui il a été accordé la connaissance) (Coran: 4, 59 ? 62). De là il semble qu’on puisse en déduire que l’obéissance est due à son successeur (le calife) puisque c’est le représentant de l’umma islamique qui commande le bien et interdit le mal. Son autorité viendrait alors de Dieu, via l’umma. Mais Dieu peut le dépouiller de son pouvoir (Coran 3, 26). Les bons musulmans en outre se consultent sur leurs affaires (Coran: 3, 159 ; 42, 38).

7) La Laïcité : mon commentaire : elle a été conçue dans un esprit de tolérance, afin que toutes les religions puissent cohabiter à égalité par rapport à la Loi. Toutefois personnellement j’aimerais que chaque religion constitutive de l’identité d’un pays, de sa mémoire et de son passé, ait une certaine priorité sur les autres qui reste à définir (une représentativité en particulier).
            Le P. H. Sanson à propos de la laïcité,  conclue : « Par contre, les musulmans ne sauraient s’accommoder d’une laïcité d’Etat qui serait non seulement agnostique, mais laïciste et qui, dans la pratique, relèguerait les religions dans la vie privée, chercherait à en étouffer l’existence, ne fonderait la morale et le droit public que sur le critère de la majorité électorale, prônerait l’avènement de sociétés sans aucun repère transcendant. Cette laïcité-là, les musulmans la qualifient, au sens péjoratif, de matérialiste. » (p. 63)

8) L’image de Dieu pour les chrétiens et pour les musulmans
Dieu est amour pour les chrétiens. Dieu est grand pour les musulmans .
Mais, si l’islam et le christianisme sont, l’un et l’autre, des religions de la Transcendance, le christianisme est aussi une religion de l’immanence : Dieu demeure en l’homme, et l’homme se doit de demeurer en Lui : « Demeurez en moi, dit Jésus, comme je demeure en vous. » Et cette double immanence est, à son tour, sans mesure assignable. »
            C’est du dehors et du dedans que Dieu accompagne et assiste sa création. L’homme, en tout cela, est non plus seulement le serviteur de son maître et seigneur, mais aussi son collaborateur et partenaire. L’islam sépare le créateur et sa création. Le christianisme les intègre.

9) L’islam et le christianisme sont des religions de l’obéissance à Dieu
Cela est évident pour les musulmans, le mot islam signifiant précisément obéissance ou soumission (l’obéissance y est de soumission). Quant au christianisme, s’il est, lui aussi, une religion de l’obéissance à Dieu : « Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » (Le "Notre Père". Le Nouveau Testament. Matthieu 6. 10  »). il est également une religion de la liberté de l’homme (l’obéissance y est libre, à tout moment : Galates 5. 1 : C'est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude.).
           
L’homme musulman, dans son rapport à son Créateur, est par nature une créature, rien qu’une créature. En exprimant cette distance de façon spatiale, il y a, d’un côté, au sommet, Dieu (puis la Livre qu’il a dicté, et la Loi qui en découle) et, de l’autre côté, en dessous, il y a le monde et, dans le monde, les hommes. Entre ce qui est en haut et ce qui est en bas, il y a une différence de nature infranchissable, celle qui sépare l’incréé du créé…

Au miroir de ce dualisme islamique, il est loisible de prendre une nouvelle intelligence de l’originalité structurelle du christianisme. Dieu y est, en effet, à la fois le Tout-Autre (transcendant) et l’Autre (immanent) de l’homme. Il y a distinction et participation. En Jésus-Christ, l’homme est révélé à lui-même. Il doit devenir semblable à Dieu pour être homme en plénitude. »

Dans l’islam, Mohammed est le modèle de l’homme musulman non pas tant comme messager de Dieu… que comme pratiquant de la voie droite tracée dans le message coranique. C’est comme pratiquant exemplaire qu’il est le modèle à imiter…
            Il n’en va pas de même dans le christianisme. Sans doute, Jésus est le modèle de l’homme chrétien. Mais il ne s’agit pas tant de l’imiter que de s’en inspirer…

10) Les femmes dans le Coran :

https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%B4les_de_genre_dans_l%27islam

" En vérité, Je ne laisse pas perdre l'œuvre de celui qui agit bien ,qu'il soit homme ou femme. Vous êtes issus les uns des autres "(Coran, 3 ;195)
            " Certes, Nous assurerons une Vie Agréable à tout croyant, homme ou femme, qui fait le bien "(Coran,16 ;97)
            Selon le Coran, les femmes restent soumise à leur mari et leur doivent obéissance : « Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs que Dieu accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu’ils font de leurs bien »  - 4/34
            « [...] Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d'elles dans leurs lits et frappez-les. Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes, Haut et Grand. [...] » — 
Coran 4:32-34, Les femmes
            « Vos épouses sont pour vous un champ de labour ; allez à votre champ comme [et quand] vous le voulez » — 2/223
            La femme musulmane hérite de ses parents, de son mari, de ses enfants. Il est vrai que les versets coraniques relatifs à la succession contiennent un verset qui désigne une part pour la femme et les deux restant pour l’homme :
            « Quant à vos enfants : Dieu vous ordonne d’attribuer au garçon une part égale à celle de deux filles…  » — (Les femmes 11)
            L’islam considère le témoignage de la femme comme l'équivalent de la moitié de celui de l'homme :
« Demandez le témoignage de deux témoins parmi vos hommes. Si vous ne trouvez pas deux hommes, choisissez un homme et deux femmes, parmi ceux que vous agréez pour témoins, en sorte que si l'une d'elles s'égare, l'autre puisse lui rappeler. » — (
Coran 2:282)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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