711. La diabolisation et ses conséquences

Publié le par marike

Démocratie, mondialisation, identité, école

- avec les mots sans cesse répétés :  populisme et extrême-droite pour le parti de la Nation
- avec les idées : la façade et la réalité :


I - La démocratie
            Voilà une valeur que tout le monde a en bouche… ne l’asservit-on pas à ses propres idées ? Ne peut-elle devenir une démocratie de façade ? Et qui est le plus tenté de le faire si ce n’est celui qui a le pouvoir ?  Alors ne la dénature-t-on pas ? Ne devient-elle pas en douce tyrannie ?
de Gaulle dénonçait la politique des partis ; président de la République il était au-dessus des partis.
Quand un président de la république appartient à un parti politique, n’est-il pas tenté de le faire gagner par tous les moyens ? N’est-il pas tenté de s’accrocher au pouvoir, malgré la voix du peuple ? N’est-il pas tenté par sa réélection ? Ne faut-il pas alors une grande vertu pour rester « démocrate » et ne pas devenir partisan de soi-même et de son parti ? Car, vous le savez depuis Montesquieu, il n’y a pas de démocratie sans vertu ; c’est pourquoi la démocratie est fragile.
            Personne ne force le peuple à voter. S’il y a élection, il y a démocratie (apparente ou réelle : où est la frontière ?).
            N’y a-t-il pas des despotismes éclairés ? Ceux qui servent le peuple, la nation, la patrie, en se servant du pouvoir ? Seul le peuple peut l’élire dans les urnes. Le peuple élit quelqu’un qui lui ressemble.    
            « L’Europe reste à ce jour un modèle insurpassé » (Alain Frachon « Le Monde » du 23 09 16, page 21), oui ! mais ce modèle, c’est le produit des nations ! Et quand l’Europe est devenue parti politique c’est là qu’elle a commencé à décliner !
           
II – La mondialisation 
             « Le modèle démocratique libéral, enfant chéri de la fin du XXe siècle, est sur la défensive, mis à mal par le tumulte de la mondialisation » (Alain Frachon « Le Monde » du 23 09 16, page 21). Oui, mais quels sont les hommes de pouvoir et d’argent  (car il faut les deux et ils vont ensemble) qui ont créé cette mondialisation 
Ce ne sont certainement pas les partisans du retour à la nation qui l’ont créée ; ceux-ci constatent le désastre de l’Europe politique mondialiste.
            Quant aux élections américaines,  tous les politiques en campagne sont plus ou moins ce « bonimenteur démagogue » que dénonce Alain Frachon ; celui-ci se prononce contre Donald Trump dans ce terme pour le moins réducteur ! Pourtant, pour que le peuple l’ait tellement élu jusqu’ici, c’est qu’il faut que la situation du peuple américain soit bien catastrophique pour qu’il en arrive là ! Il sent que ce ne sont pas les éternels « chevaux de retour » qui seront la solution. De plus quelqu’un qui reste à ce point en tête aux élections n’est certainement pas celui que l’on injurie, mais quelqu’un qui a pas mal d’intelligence pour se maintenir aussi haut (et peut-être aussi l’amour de sa patrie qui est en pleine dérive) ! Il propose des solutions différentes au peuple et le peuple en partie les approuve.


III- L’identité
            Dominique Reynié dans « Le Monde » du 23 09 16 page 7 reprend les mêmes thèmes, le mêmes mots, de la diabolisation, mais il ajoute l’identité.
           
Comment contourne-t-il le problème ? en titrant « Le piège de l’identité ».
Il sépare l’identité des individus de celle des nations. Rappelons la définition du mot « nation » :  « Ensemble des êtres humains vivant dans un même territoire, ayant une communauté d'origine, d'histoire, de culture, de traditions, parfois de langue, et constituant une communauté politique. Entité abstraite, collective et indivisible, distincte des individus qui la composent et titulaire de la souveraineté. » (c’est moi qui souligne)
           
IV – Les conséquences de ces dérives pour l’avenir
            Du fait de l’invasion non contrôlée des Hors la loi, invasion principalement musulmane, chaque jour les nations européennes s’éloignent de ce qui a fait leur histoire, leur culture, leurs traditions, majoritairement communes,  depuis les origines de la christianisation de l’Europe. Il est donc évident que plus nous avançons dans le temps plus la nation se retrouvera par le seul territoire commun et non par le partage d’une civilisation essentiellement chrétienne.
            Comment allons-nous vivre l’avenir ? Cet avenir si rose aux yeux de certains ?
1) Serons-nous d’abord et de plus en plus sans cesse dans le combat, les uns contre les autres, pour faire triompher notre propre culture, notre propre idéologie, face à celle de  l’autre ?  Les migrants prendront-ils de plus en plus d’assurance, comme c’est déjà le cas, pour se faire leur place vitale par tous les moyens, moraux ou non ?
2) Aboutirons-nous par la suite par la loi du nombre  à une guerre des civilisations pour départager par la loi du plus fort nos deux civilisations ? Mettrons-nous notre très grande civilisation, notre très beau texte judéo-chrétien qu’est la Bible, dans laquelle la tradition orale de l’Islam a puisé (le Coran), en péril, face à ceux qui l’ignorent ?
3) Si depuis les années 60 nos européens ont subi un « lavage de cerveau » qui les a fait s’éloigner de la Transcendance judéo-chrétienne, auront-ils encore le cœur de se battre pour défendre leur trésor spirituel irremplaçable, ou laisseront-ils les musulmans fanatiques le détruire, sans doute par ignorance pour beaucoup ? Vivrons-nous donc  « La Soumission » ? « Le Grand remplacement », et s’il faut à une nation un socle commun, deviendrons-nous des Dhimmis ?

V- La seule espérance est dans l’école  
            Seule l’Education est le remède (comme le disait déjà L. S. Senghor, le président du Sénégal, et la lecture et l’étude à la fois de la Bible et du Coran, de livres d’histoire aux tendances variées ; alors les yeux s’ouvriront, mais seulement par la culture.

L’honnête homme est un homme mêlé » disait Montaigne.
           
L’idéal serait que, par l’école, tous les Français aient accès à une authentique triple culture monothéiste : juive, musulmane et chrétienne, afin qu’à terme nos monothéismes ne deviennent qu’une seule et même religion :
- que les Juifs reconnaissent le prophète Jésus,
- que les Chrétiens renoncent au dogme de la Trinité, non biblique, à la divinisation de Jésus, et aux dogmes sur sa mère qui vont vers sa divinisation, qu’ils rejoignent les juifs dans l’idée que Jésus est un grand prophète,
- que les Musulmans séparent le spirituel du temporel et autorisent la liberté de penser religieuse (abrogation de l’apostasie). Rien de spirituel ne doit s’imposer par la violence et la force.
           

Publié dans politique

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