1014. Les versets de Paul qui ont divinisé Jésus dans la Bible
Divinisation de Jésus par Saint Paul, malgré les Evangiles.
C'est Paul, qui n'a pas connu Jésus bien qu'il soit son contemporain, qui a dévié dans quatre ou cinq versets de ses Epîtres le message évangélique : il a conduit ses lecteurs vers la divinisation de Jésus. Il a fait d'une créature de Dieu son égal :
- I Corinthiens VIII, 6 : Quant à nous nous avons un seul Dieu, le Père, de qui tout procède, et pour qui nous sommes, et nous avons un seul Seigneur, Jésus-Christ, par qui tout existe et par qui nous sommes.
(c'est moi qui souligne)
- II Corinthiens V, 21 : Celui qui n'a point connu le péché, Dieu l'a traité pour nous comme le péché même, afin que nous devenions en lui justice de Dieu.
Comment Paul peut-il affirmer que Jésus est sans péché, lui qui n'a même pas connu Jésus ? Seul Dieu peut le faire.
- Philippiens II, 6 ... Christ... n'a pas voulu se prévaloir de son égalité avec Dieu, mais s'est anéanti lui-même en prenant la forme d'un serviteur et en devenant semblable aux hommes...
- Colossiens I, 15 à 17 : Il est, lui, l'image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création. Car c'est en lui que tout a été créé dans les cieux et sur la terre, ... tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui....
II, 9 : Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité.(C'est moi qui souligne)
https://marike.over-blog.com/2016/02/626-conclusion-de-la-lecture-des-epitres-de-paul.html
La créature peut-elle égaler son Créateur (idolâtrie) ? Jésus prie Dieu mais il ne se prie pas lui-même. Toute vérité est simple et le dogme trinitaire est une invention compliquée. Jésus n'aurait-il pas été horrifié de se voir divinisé par certains de ses futurs disciples ? Jésus est bien plus grand homme que Dieu, car à un dieu tout est possible, mais à un homme…
Ne pas confondre le Messie, oint de Dieu, et sauveur d'Israël dans l'Ancien Testament juif et biblique, et Dieu.
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Onction
L'onction : Le christianisme primitif paulinien connaît une phase de quasi-rejet de l'onction. « Soucieux, en effet, de substituer la Loi nouvelle à l’ancienne, Paul en use avec l’onction d’une manière analogue à son traitement de la circoncision. Au rite charnel, il préfère la « circoncision du cœur » ; à l’onction, l’image du Saint-Esprit répandant la parole divine telle une huile sur l’esprit de ceux qui vont confesser le Christ. Dans l’esprit de Rom. 8, 9, Paul défend une « spiritualisation » et une « intériorisation » du rite : « Celui qui nous affermit avec vous en Christ et qui nous a consacrés par son onction, c’est Dieu ; il nous a aussi marqués de son empreinte et a mis l’Esprit comme un gage dans notre cœur » (2 Cor. 1:22-23) »3.
« L'onction réapparaît pour sanctifier l’entrée en fonction d’un évêque, pour baptiser les enfants »
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