571 - LE VRAI SOCIALISME ET NOTRE TEMPS

Publié le par marike

Je l’ai redécouvert par hasard en achetant, ne sachant pas quoi lire... « du » Dickens... « Hard times », traduit en français par « Temps difficiles » (folio classique n° 1647)...Description de la révolution industrielle en 1850 en Angleterre.

Le vrai socialisme c’est celui du cœur,  celui que Shakespeare décrit par l’image « the milk of human kindness », le lait de la bonté humaine  :
Yet do I fear thy nature,
It is too full o' th' milk of human kindness
To catch the nearest way.
(
Macbeth Act 1, scene 5, 15–18)

Sans doute Jésus est-il le premier socialiste ... « aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. » (Jean 13,34).

Dans ce livre, Dickens oppose le clan des idéologues : « vous ne pouvez former l’esprit d’animaux raisonnables qu’avec des faits. » (p. 21)... « un homme de réalités. Un homme de faits et de calculs... » (p. 22), « Donnez-nous des hommes pratiques » (p. 41),  
au clan des fantaisistes : dans ce monde du travail misérable, l’homme a besoin de s’évader, et le lieu choisi dans le roman est le cirque, la part de l’imaginaire...

Face à lui se dressent les idéologies, ou chemins  imparfaits de la raison.

[Wikipédia : Une idéologie est un système prédéfini d'idées, appelées aussi catégories, à partir desquelles la réalité est analysée, par opposition à une connaissance intuitive de la réalité sensible perçue. De tels systèmes considérés comme idéologiques existent dans les domaines politique, social, économique et bien sûr religieux. (j’ajouterais pour ma part : scientifique ]

On l’a vu, la réalité perçue par l’idéologie se fourvoie la plupart du temps car le raisonnement est toujours incomplet ; il est souvent guidé par la passion.

« Lui et quelques cent quarante autres maîtres d’école  avaient été récemment façonnés en même temps dans la même fabrique, selon les mêmes principes, comme autant de pieds de pianos à queue... » (p. 29)

Face à l’idéologie, « une imagination affamée , mais qui tant bien que mal se maintenait en vie... » (p. 36)

Je fais maintenant  un retour  à notre temps :

 Les idéologies de la gauche s’enchaînent les unes après les autres, et à l’école : l’égalité des chances, le GenderSimone de Beauvoir (« On ne naît pas femme, on le devient »), le mariage pour tous, l’absence, pourtant bien visible à l’œil nu, de races (Afrique noire, Asie, Europe, Peaux rouges...) ... j’en passe, sans doute...

Il s’agit de défendre notre civilisation chrétienne ; celle-ci est menacée par une immigration de masse, principalement musulmane, d’autant plus que les musulmans intégristes tuent des chrétiens partout dans le monde. Bientôt, nous ne le pourrons plus car les musulmans seront les plus  nombreux.
Nous devons donc maîtriser l’émigration, l’arrêter ; il est grand temps. Une seule chose est possible : arrêter les embarcations des passeurs qui viennent par la mer Méditerranée. Si on le décide fermement, et si on prévient que plus personne ne passera par mer, d’une manière ou d’une autre, les passeurs ne viendront plus avec cette interdiction absolue de passer. Dès que les migrants économiques sauront que c’est impossible pour eux de venir, ils ne viendront plus. Il n’y aura plus de naufrages en mer. Le problème de l’émigration s’arrêtera. Il faut toutefois chez eux protéger leurs droits et les aider.

Il y a une mièvrerie générale chez nous :

1) une mièvrerie chrétienne (les « idiots utiles ») : les bons sentiments idéologiques l’emportent sur la raison ; Jésus n’a jamais été permissif. Il a défendu ses valeurs jusqu’à la mort. Toutefois aujourd’hui beaucoup d’entre nous ont perdu la mémoire de la grandeur de notre civilisation. Le drame est là.

2) une mièvrerie politique : la droite s’est culpabilisée au contact de la gauche et elle tombe dans ces bons sentiments qui ne sont qu’un aveu de faiblesse et de mollesse, de lâcheté ; c’est ainsi que s’est créé le collège unique.

          Ainsi le vrai socialisme c’est une authentique organisation du monde, dans la justice et la générosité lucide, et non dans le désordre anarchique où prime la loi du plus fort, où le laisser-aller est la loi, ainsi que le scepticisme...

Publié dans Société

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article