331 - « L’Institution de la religion chrétienne » de J. Calvin. IV. 10. Lois et traditions tyranniques de la papauté

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25 10 09


331 - « L’Institution de la religion chrétienne » de J. Calvin. IV. 10. Lois et traditions tyranniques de la papauté


1. à  4. L’Eglise peut-elle astreindre les consciences à ses lois dites « spirituelles » ?


Est-il permis à l’Eglise d’imposer aux consciences les lois qu’elle décide de faire ?

Le Seigneur, en leur [ aux papes et aux évêques] confiant le gouvernement de l’Eglise, les a établis comme législateurs spirituels …[mais] il ne leur a pas été demandé de commander  à l’Eglise d’observer des règles qu’ils auront eux-mêmes établies, en dehors de la Parole de Dieu.


Les papistes ont créé une infinité de lois, dites «traditions humaines », à respecter sous peine de damnation éternelle, …[qui] dénaturent le service de Dieu et privent Dieu lui-même du droit qui est le sien d’être l’unique législateur.


Calvin prend comme exemple la confession : cette obligation ôte la liberté au croyant. Ces lois …oppriment…de façon tyrannique les consciences. (Matthieu 23. 4)


Il est seulement question du service que Dieu attend de nous selon ses commandements et de la sauvegarde  de notre liberté spirituelle.


Il faut que les âmes reconnaissent que seul Christ est leur roi et leur libérateur, et qu’elles sont soumises à l’unique Loi de liberté : la Parole sacrée de l’Evangile, si elles veulent conserver la grâce qu’elles ont obtenue en Jésus Christ.


La conscience est, en effet, une connaissance intermédiaire entre Dieu et l’être humain, qui ne permet pas à celui-ci d’oublier les fautes qu’il chercherait à nier, mais qui le poursuit afin de lui faire ressentir sa culpabilité : « La conscience est comme mille témoins. » (I Pierre 3. 21 ;
I Timothée 1.5)


Les commandements de la Loi sont écrits dans leur cœur ; leur propre conscience en témoigne. (Romains 2. 15) 


Ne pas choquer son prochain à propos des « choses indifférentes », pratiques rituelles qu’il a et que vous n’avez pas : agir « non à cause de votre conscience, mais de celle de l’autre ».

(I Corinthiens 10. 28-29)


5 à 8. Les lois civiles et politiques ne relèvent pas du régime spirituel


Les consciences doivent être régies et conduites par la seule Parole de Dieu, avec référence à lui, et non aux hommes.

 


Le pape et les évêques avec leur mitre à deux pointes...


On comprend pourquoi les pouvoirs politiques absolus, despotiques, aujourd'hui les pouvoirs financiers, les empereurs et les rois, craignent cette liberté chrétienne et spirituelle qui fait que les âmes échappent à leur autorité. Il leur est plus rassurant et commode d'avoir à faire à un seul pouvoir absolu (l'autorité catholique) (le sabre et le goupillon) qu'à un principe démocratique...Il faut amener à l’obéissance de la foi toutes les nations, nous dit Paul (Romains 13. 5…)


Ces gens de pouvoir préfèrent toujours traiter avec un seul homme, le chef du troupeau, qui tient bien tout le monde sous la férule de l’obéissance, plutôt qu’avec les consciences individuelles innombrables qui ont Dieu pour but, et, à l’époque, ils ne cernaient pas bien les contours de cette masse de consciences individuelles qui leur échappaient.


Que toute personne soit soumise aux autorités placées au-dessus de nous ; car il n’y a pas d’autorité qui ne vienne de Dieu. …ainsi celui qui résiste à l’autorité s’oppose à l’ordre que Dieu a établi. (Romains 13. 1-2)


Les lois du pays [et les lois ecclésiastiques] imposent une restriction aux consciences.


L’Eternel est notre juge, notre législateur, notre roi, notre sauveur. (Esaïe 33. 22)


Dieu est donc bien le seul Roi de nos âmes.

...mais s'il n'y a pas contradiction entre les pouvoirs, céleste et terrestres, l'obéissance s'impose alors.


9.
…les règlements ecclésiastiques sont de deux ordres : les uns se rapportent aux cérémonies les autres concernent la discipline.


10. Comment on méprise les commandements de Dieu au profit des traditions humaines


Matthieu 15. 3


Suit une liste de commandements parfois  « invraisemblables »… sans que Calvin en donne les références, mais elle devait pour la plupart relever les pratiques catholiques de son temps :

Calvin présente sa liste ainsi : Il est cent fois pire de … par exemple,


- de ne pas d’être confessé une fois l’an dans l’oreille d’un prêtre que de s’être mal comporté pendant toute l’année ;

-d’avoir mangé de la viande le vendredi que d’avoir souillé, chaque jour, tout son corps dans la débauche ;

-d’avoir accompli une tâche utile un jour de fête dédié à l’un des saints canonisés selon leur fantaisie que d’avoir accompli des actes condamnables tout au long de la semaine ;

- qu’un prêtre contracte un mariage légitime que de commettre mille adultères ;

- de ne pas s’être acquitté d’un vœu fait lors d’un pèlerinage que de manquer à sa parole en toute occasion ;

-de n’avoir pas utilisé son argent pour les pompes de l’Eglise que d’avoir laissé un pauvre manquer du nécessaire indispensable ;

-de ne pas s’être découvert en passant devant une statue que de s’être montré méprisant envers tous ; 

- de ne pas avoir balbutié, à certaines heures, de longues paroles que de n'avoir jamais prié de tout son coeur ...


dans cette liste, les apparences –et l’obéissance au pape- sont respectéesmais l’Eternel regarde au cœur… et à l’essentiel, pourrait-on dire.


Ce qui importe aux papes et aux évêques est leur pouvoir, leur autorité, l’obéissance envers eux ; les condamnations et les punitions obéissent à cet état d’esprit.


Colossiens 2. 20 à 23


12 à 15. Les cérémonies et règlements  trompeurs


Jean 4. 23


Pleines de faste, les cérémonies ne sont qu’abus et tromperies ; on n’en tire aucun bienfait, dit Calvin. Voyez le sacrifice, qui rappelle le sacrifice primitif.


Il est clair que la plupart des cérémonies imposées par la papauté n’ont pas d’autre objectif que d’abêtir le peuple plutôt que de l’instruire. Les hypocrites [les respectent[ bien qu’elles renversent la discipline biblique plus qu’elles ne la préservent.









Les œuvres que Dieu a commandées fondent leur valeur sur l’obéissance qui est agréable à Dieu.

[il faut donc ] supprimer la plupart des cérémonies.

 

 

 

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