452- Séparer les questions dans le mariage des homosexuels.Séparer les questions

Publié le par marike

02 06 2013

 

452 - Le mariage des homosexuels : séparer les questions ?

 

Quand on ne peut résoudre un problème, pourquoi ne pas le diviser en plusieurs  ? C'est ce que préconisait déjà Descartes, dans le Discours de la Méthode.

 

Cela ne réduirait-il pas considérablement  le nombre des opposants si l'on séparait la question du mariage des homosexuels  de celle de la filiation et de l'adoption ?

 

Personnellement je ne suis pas contre le mariage des homosexuels. Commençons par donner les mêmes droits aux pacsés et à ceux qui contractent un mariage, sauf en ce qui concerne l'enfant, un autre acteur essentiel – sans voix, celui-là – dans le débat. On s'interroge sur ce que devient l'enfant : « l'enfant [est-il] simplement un produit de consommation » ? selon Marc Le Fur (UMP)

 

Je suis contre décider pour les enfants à leur naissance de leur avenir, de leur bonheur, en  ne leur permettant pas d'avoir deux parents de sexes opposés, privilège que nous avons tous eu jusqu'ici.

 

De même, ne bricolons pas la filiation.

 

"Que recouvre ce terme ? Il désigne, en droit, le lien juridique qui unit un enfant à ses parents. Il existe trois types de filiation :

la filiation légitime, pour les enfants conçus pendant le mariage, qui ont automatiquement pour père le mari ;
la filiation naturelle,
pour les couples non mariés, le père devant faire une reconnaissance volontaire de paternité ; et
la filiation adoptive
, créée par un acte juridique en cas d'adoption simple ou plénière, et impliquant donc que le père et la mère se définissent aux yeux de la loi comme parents de l'enfant."

 

"Avec le projet de loi sur le mariage homosexuel, un enfant pourra donc, en droit, avoir deux pères ou deux mères. Ce qui, pour les opposants au projet, représente un glissement de la filiation biologique vers la filiation sociale. Mais en pratique, la filiation est déjà détachée de la biologie, que ce soit dans les cas de procréation médicalement assistée ou d'adoption."

 

Christiane Taubira, l'a répété sur Canal+ le 13 janvier : " Le code civil ne bouge pas sur la filiation, il n'y a pas une ligne de modifiée au titre 7 qui concerne la filiation. La filiation adoptive, qui est traitée au titre 8, qui inclut déjà le concept de parents, sera modifiée en tant que de besoin, mais rien ne change pour les couples hétérosexuels ni dans le code civil, ni dans les actes d'état civil".

 Le gouvernement planche en fait sur une autre loi, touchant à la famille. Celle-ci pourrait voir le jour en mars, et elle abordera les questions de filiation, d'adoption ou d'accès aux origines personnelles. Elle devrait évoquer le statut de beau-parent, aujourd'hui absent du droit, mais aussi, selon les mots de Dominique Bertinotti, "s'interroger sur les nouvelles formes de filiation" tant hétérosexuelles qu'homosexuelles.

 

" Le projet de loi32 :

  • ne modifie pas le régime actuel du mariage, il rend simplement sa célébration possible entre deux personnes de même sexe résidant en France ;
  • modifie pour ces personnes le régime des noms de famille ;
  • l'adoption en droit français étant ouverte aux personnes célibataires (hétérosexuelles comme homosexuelles34) et aux couples mariés, le projet de loi ouvre par conséquent l'adoption conjointe d'un enfant par les deux époux de même sexe ou l'adoption de l'enfant du conjoint de même sexe ;
  • reconnaît les mariages entre deux personnes du même sexe à l'étranger ;
  • prévoit, quand cela est nécessaire, des adaptations au Code civil et à douze autres codes (Code de procédure pénale, Code des transports, etc.) ainsi qu'à quatre autres grandes lois (l’ordonnance de 1945 relative à l’enfance délinquante, la loi sur la fonction publique hospitalière, la loi sur la fonction publique de l’État, la loi sur la fonction publique territoriale) : les mots « père et mère » sont remplacés par le mot « parent » et les mots « mari et femme » par le mot « époux » ; ces modifications ne concernent pas les actes d'état civil et le livret de famille, dont la forme n'est pas régie par la loi.

À l'Assemblée nationale, le projet de loi est renvoyé en Commission des loisErwann Binet est nommé rapporteur32. Le 14 novembre 2012, Marie-Françoise Clergeau est nommée rapporteur pour avis de la Commission des Affaires sociales35.

 

Ces textes sont-ils encore actuels pour certains, puisque le premier mariage gay a été officiellement célébré ?

 

La loi est promulguée le 18 mai 2013.

 

Un seul Père, tous frères,


voilà ce qui est à l'origine de notre conception d'égalité, et ce qui permet d'éviter la confusion entre égalité et identité : tous égaux dans l'amour du Père, mais non identiques.

 

Une loi mal élaborée, peu réfléchie, dans le contexte d'idéologies incessantes  pour aujourd'hui à partir d'une déviation du concept d'égalité vers celui d'identité : 1) confusion égalité des chances avec : nous avons tous le même cerveau... confusion identité/égalité, 2)  "gender." (confusion physique et morale).. 3) il n'y a pas de races (confusion égalité, différence par les races physiques), etc.. etc..etc... cette loi doit être revue.

Publié dans Société

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