L’Europe et nous - 536

Publié le par marike

En cherchant « avantages et inconvénients de l’Europe » sur la toile, je trouve davantage de sites favorables à l’Europe que l’inverse (le journal « l’Express », la Bourse, etc...) et pourtant ?

L’Europe a été maintenant longtemps  essayée, mais elle n’a pas abouti. Il semble que les peuples reculent au dernier moment : ils n’en veulent pas. Nous sommes de vieux pays aux longues histoires.  De plus, si l’Europe ne reconnaît même pas ses racines chrétiennes, inscrites dès le Moyen Age dans la pierre (cathédrales, églises romanes, gothiques, cloîtres et monastères, lieux aux noms de saints, calvaires...)... son humanisme en est sorti, à la Renaissance (Luther), mêlé des richesses de l’Antiquité greco-romaine, redécouvertes alors (Léonard de Vinci et Michel Ange), puis des Lumières du 18e siècle (Voltaire) et enfin du romantisme (d’abord allemand) et d’autres courants, elle n’a pas d’unité, elle n’est qu’un marché financier, et comment s’attacher à un marché financier comme à une patrie ? Les écoles ont-elles de nos jours une histoire européenne  qui forme sens ? Je ne le crois pas.

L'Europe aujourd'hui est un cuisant échec, il faut le reconnaître : 
- élargissement incesssant maintenant à 27 pays, sans exigence véritable, alors que l'on est incapable de gouverner ce trop grand ensemble, fort disparate. Les citoyens y ont-ils encore quelque chose à dire ? 

-frontières passoires où s'engouffre toute la misère du monde, qui fait fructifier la drogue et le banditisme.
- dettes d'Etat abyssales, partout et vente des biens de l'Etat pour rembourser nos dettes.
- Recul des industries, jour après jour, chez nous en France en tous les cas, depuis des années.
- chômage énorme et grandissant.
- aucun idéal commun, aucune histoire commune. Les "valeurs de la République", héritage culturel chrétien, ne sont même pas reconnues comme tel. Nous renions notre héritage et ne voulons pas le reconnaître. Nous n'en reconnaissons que les mauvais côtés, que soulignent à l'envi nos concurrents spirituels.
- assimilation inversée, constatée plutôt à l'étranger qu'à l'autochtone (départs de la jeunesse pour faire le Djihad ; elle a besoin d'un idéal, d'une spiritualité, présentée bien boiteuse, mais présentée, et non d'une société de consommation). 

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Si donc on ne peut être européen, il faut revenir à sa nation, pour moi française. On ne peut s’asseoir entre deux chaises, sous peine de se faire manger de plus en plus par d’autres. Il nous faut d’abord avoir une identité nette, une démarche personnelle, une indépendance, une liberté : je suis, si non européenne, du moins française, dussè-je en payer le prix.
         
Alors mon pays aura de véritables frontières, où je pourrai plus facilement accepter ou refuser des passages d’être humains ou de marchandises... etc...  Avoir des frontières n’empêche nullement de petits pays de commercer : voyez la Corée du Sud ou la Pologne ! Seul le dynamisme interne d’un pays compte, non pas sa superficie. Enfin nous pourrons examiner ce qui est le mieux pour nous, sans tenir compte de l’avis de 28 autres Etats... Et si nous ne réussissons pas, ce ne sera que notre responsabilité.
Comme dit le dicton : « mon verre est petit, mais je bois dans mon verre ».

Maintenant si l’on veut vraiment l’Europe, il faut la faire de manière à ce qu’elle soit viable : 
- Lui reconnaître une âme, véritable ciment qui nous unit tous, c'est à dire nos racines chrétiennes, à partir desquelles on peut construire un avenir.
- n’accepter d’abord que  les pays qui  correspondent réellement aux critères de Maestricht (http://fr.wikipedia.org/wiki/Crit%C3%A8res_de_convergence) , puis progressivement, les autres pays d’Europe qui y parviendront. 

Publié dans Société

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