736. " Le transhumanisme doit être un humanisme"

Publié le par marike


02 11 16. Tel est le titre de l’article de Michel Lévy-Provençal, paru dans Le Figaro du jeudi 27 10 2016, et résumé ci-dessous :

Définition du transhumanisme : Le transhumanisme est un mouvement culturel et intellectuel international prônant l'usage des sciences et des techniques afin d'améliorer les caractéristiques physiques et mentales des êtres humains (Wikipédia).

Il peut doter l’homme de moyens supplémentaires comme des prothèses, ou « modifier notre biologie ( en choisissant nos propriétés biologiques pur les faire hériter à nos descendants) ».
            Ce mouvement vise à se réapproprier l’Evolution : il se voit à l’intersection de deux mondes, entre une humanité actuelle n°1, qui selon lui s’est construite par hasard, et une humanité choisie N°2, post humaine.
            La Silicon Valley est une haute puissance technologique et financière. Elle nous pousse à nous émanciper.
            Les espoirs : vivre plus longtemps ? Combattre tous les fléaux ? Eliminera-t-on la mort ?
            Les motivations :   l’ivresse de l’Hybris, la toute-puissance ; faire du bien à l’humanité.
            les espoirs de cette philosophie : Progressivement nous irions vers un être humain hyperconnecté, probablement modifié, et qui vivrait dans un monde plus sûr.
            C’est un fait que ces technologies sont là et qu’elles se développent… Le transhumanisme doit donc devenir un humanisme.
            La source : une idéologie libertarienne pousse à l’émancipation radicale des individus. Une tradition de la singularité messianique.
            Au-delà de 2035, on n’est plus sûr des avancées, donc il faut garder de la distance envers elles. Toutefois le transhumanisme a une vision positive.
            En Europe il nous manque de grands mécènes, tels que Bill Gates ou Warren Buffet aux EU. Ou nous serons colonisés ou nous restons dans la course. La Chine travaille à augmenter le QI de sa population…  Le principal danger à venir sont les inégalités. On ne peut empêcher non plus un fou furieux de s’interposer.  Mais il faut rester dans la course et découvrir les antidotes aux systèmes.
            On n’arrivera pas à mettre des barrières éthiques. Les EU ont construit puis détruit les leurs. L’auto-régulation est le meilleur système : un système ouvert est capable de gérer les antidotes de ses dérives.
            Les dangers à venir : la marchandisation du vivant,
l’enjeu des NBIC (nano et bio technologies, informatique et sciences cognitives) : dans 25 ans, va-t-on pouvoir modifier l’ADN ?  Eviter une maladie ?
Il ne faudra pas confier ces responsabilités au privé (mais le public n’est-il pas acheté lui aussi ?)
            Le président de la République devrait lancer une instance internationale de coopération sur les technologies de demain pour fixer un cadre à ces travaux. 


 

Publié dans Société

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