997. ALLER VERS L’OECUMENISME[1] JUDEO-CHRETIEN

Publié le par marike

La source pour tous : la Bible                
Les moyens :

1) une bonne culture générale, historique, littéraire, philosophique, religieuse œcuménique…  
 Il faut sans cesse se cultiver pour essayer de conserver la vérité des textes, des croyants, de Dieu. .Dans les années 1960, le judéo-christianisme a subi progressivement partout un très fort recul : pourquoi ?
         Je prends un exemple : attention aux généralisations, aux vues superficielles.  Dans Le Figaro du 25 09 2020 p 19, 2e col. de  l’article, à partir de la 6e ligne après la citation en gros caractères, en deux passages, Joseph Bottum  à partir de W. Rauschenbusch et selon lui, laisse planer les fausses croyances des post-protestants, dont la culture positive recule face à la culpabilisation, au sujet du christianisme :
1) la rédemption est liée à la victoire sur le péché, non la Rédemption est toujours liée à la Grâce de Dieu le Père
2) « le Christ paie les dettes du péché originel » (Le Christ, victime non consentante du pouvoir usurpateur ecclésiastique) ; « sans le Christ, la culpabilité blanche et le racisme systémique » (Sans le Christ, Moïse et l’annonce du pardon de Dieu, de sa grâce (Exode 34. 6) 

 2) Un esprit libéral et non intégriste ou fondamentaliste : en effet, La Bible, si elle est inspirée par l’Esprit, est faite de main d’homme et on peut la discuter. Les Evangélistes ont chacun leur vision du prophète Jésus, donc leur propre évangile. Jésus lui-même est un esprit libéral : il peut être en désaccord avec le grand prophète fondateur juif : Moïse : –Marc 10. 9 à 12-)

3) La libre interprétation de chacun à la lecture de la Bible
         Le dogme de la Trinité (Jésus est en partie Dieu) n’est pas biblique. C’est donc une invention théologique chrétienne soutenue par Athanase, contrée par Arius,  et adoptée au concile de Nicée de 325 par l’empereur Constantin, assisté par un Arien sur son lit de mort...
         Jésus est de culture juive, comme ses disciples et tout son milieu. Il a été présenté au Temple par ses Parents. Il prie sans cesse son Dieu, le Dieu des Juifs. Il est en relation constante avec lui. Jésus, le fils de l’homme, comme il se plaît à nous le rappeler, s’il est Dieu ne peut donc se prier lui-même. Il est l’héritier, le continuateur de Moïse (Marc 10. 3).
         Jésus est d’esprit libéral.
         Jésus transmet, par Moïse, au croyant judéo-chrétien, à la fois la connaissance de ses fautes (les Dix Commandements ou Paroles) et le pardon de Dieu, notre Créateur (la Grâce).
         Jésus reprend les deux lois d’amour de Moïse, l’amour de Dieu et l’amour du prochain[2], séparées dans le Premier Testament (Deutéronome 6. 4,5 et Lévitique 19. 17-18) ; il les réunit dans le Second Testament (Marc 12. 28 à 31).

4) Une église judéo-chrétienne qui reconnaisse cette liberté de pensée et qui la mette en pratique : voir les Quakers, ou Société des Amis : son but est de renouer avec une spiritualité judéo-chrétienne venue du fond des âges. (Voir l'article 993.
993. Les Quakers ou La Société Religieuse des Amis )

La journée mondiale de l’œcuménisme judéo-chrétien est encore à créer.

[1] L’œcuménisme : (Rappel) c’est un mouvement interconfessionnel qui tend à promouvoir des actions communes entre les divers courants du christianisme, en dépit de leurs différences doctrinales, avec pour objectif l'« unité visible des chrétiens ». Wikipédia

[2]Article du professeur et pasteur André Gounelle :
 
https://www.andregounelle.fr/bible/tu-aimeras-ton-prochain-comme-toi-meme.php     
                Tu aimeras : Ces paroles ne nous disent pas : « voilà ce que tu dois faire, comment tu dois vivre », en nous imposant des exigences impossibles. Elles nous disent plutôt : « voilà ce que Dieu va opérer en toi, voilà ce qu'il a commencé et qu'il continuera à faire : il te rendra aimant »              
                Le prochain se définit selon l'étymologie du mot, par sa proximité physique, spatiale. N'allons donc pas le chercher au loin, c'est le voisin, c’est celui que l'on côtoie, avec qui on a des contacts et des échanges directs.
                Il me semble, mais il s'agit là d'une interprétation que tous ne partagent pas, qu'on peut aller plus loin. Nous comprenons toujours que « prochain » désigne un autre être humain, autrement dit un semblable. Or, il n’est pas dit « tu aimeras ton semblable », mais « ton prochain ». Parmi nos prochains, il y a certes nos semblables, nos frères et sœurs en humanité, mais aussi des êtres différents, d'autres créatures, les animaux, les végétaux si souvent agressés, maltraités, torturés par les humains, comme beaucoup de nos semblables.
« Comme toi-même » :
                Le « comme » nous indique que l'amour de Dieu, l'amour du prochain et l'amour de soi s'appellent et s'impliquent mutuellement (les deux commandements sont « semblables »).
                Toi même : « Nous avons à nous aimer tels que nous sommes
. »
                       

 

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