448 - Le feu. Petite méditation...

Publié le par marike

Vendredi 18 janvier 2013

 

448 - LE FEU dans la cheminée

 

Le feu... Bien sûr les physiciens en ont les clés, certaines... mais autrement ...

Le feu n'a-t-il pas son "message" aux hommes, ses "messages" ?

 

C'est d'abord de visu le mystère de ces flammes qui semblent partir de n'importe où, et qui cependant ne sauraient vivre sans le bois.

 

Les flammes, à la fois dissociées et amies du bois, qu'elles semblent entourer, lécher, sucer même ;  elles lui font fête, joyeuses et pourtant s'élèvent toujours au-dessus de lui, comme pour lui montrer la direction, une direction... laquelle ? la verticale, vers le haut... le Ciel ? Un hymne à la gloire du Créateur ?

 

Cette verticale toutefois est détournée de son but par la bûche, qui attire le feu, et lui commande sa courbe.

 

La flamme, une fois née de la main de l'homme, des éléments, que sais-je, est avant tout vie et dynamisme... un dynamisme très fort.

 

La flamme est aussi chaleur et lumière. Cette lumière est orange, sur le bois qu'elle pénètre, mais plus elle s'en éloigne, plus elle est jaune, et même parfois bleue, car elle sait aussi imiter la nuit, son contraire, et ainsi se faire valoir. Elle appartient aussi au royaume de la nuit.

 

Le feu a sa petite musique bien à lui : tantôt le bruit, aérien, vient de la flamme, tantôt, crépitant plus ou moins fort, éclatant de temps en temps, surprenant, il est celui de la bûche. La flamme dialogue avec la bûche ; ils peuvent pallier à la solitude de l'homme ; ils rompent le silence.

 

Le feu capte l'attention de l'homme par la vue et par l'ouïe.

 

Mais la vie du feu, son mouvement, son dynamisme, sa chaleur, sa lumière dépendent de la bûche, se nourrissent d'elle. Petit à petit, la bûche meurt, et le feu avec elle.

 

Celui-ci devient alors braise rougeoyante, statique ; sans mouvement, il y concentre toutefois sa chaleur... jusqu'à peu à peu devenir grisailles de cendre, et mourir.

 

Le message du feu

 

Comme tout être vivant il commence petit à petit à vivre, puis s'éteint lentement.

 

Il a sa beauté : force, lumière, chaleur, dynamisme ; ces qualités l'ont fait masculin.

il vit, avec toujours le concert de sa petite musique bien à lui.

Toutefois il a ses dangers ; il peut donner la mort.

 

Présenterait-il un autre danger : se croirait-il invincible ? Dans la plénitude de sa force, dans son présent toujours fuyant, il règne ; toutefois, sans l'appui et la nourriture de la bûche, il n'est plus rien, et un peu d'eau vient à bout de sa flamme.

 

Décidément, le feu, vulnérable, est notre frère, notre ami, notre arme, bien qu' il puisse aussi se retourner contre nous.

Publié dans Société

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