605. L’Europe entre grandeur passée et barbarie invasive

Publié le par marike

Ce titre de mon article, Monsieur Baverez, je le préfère au vôtre :

« L’Europe entre populisme et terrorisme ». (Le Figaro du lundi 23 nov. 2015, p. 25.)

Non Monsieur Baverez, vous n’avez pas le droit de parler ainsi, d’autant plus que le combat est déloyal : les représentants du FN peuvent-ils s’exprimer autant que vous dans les grands journaux, et dans les grandes émissions de télévision (C dans l’air, par exemple) ?   

1) Le populisme... démagogique, comme vous le nommez avec mépris dans votre titre d’article, c’est la majorité du peuple français aujourd’hui (23 11 2015) qui vote pour le Front National, bien nommé ; c’est le parti pour la Nation (28%, contre 27% PR et centristes, et 21% socialistes). La Nation jusqu’à aujourd’hui a un grand et noble passé. On peut justement le revendiquer pour aujourd’hui, si l’on s’en souvient encore dans son intégralité, depuis le Baptême de Clovis vers l’an 499, et pas seulement depuis la guerre de 1940. Il est faux de dire que les services de renseignement et les systèmes de justice ne peuvent s’améliorer dans le cadre de la Nation (cf. Napoléon Ier)

2) vous minimisez d’abord l’échec retentissant de l’Europe politique : une triple faillite :
A) faillite financière,
B) faillite de ses frontières poreuses, qu’elle ne maîtrise pas, car c’est probablement impossible (par exemple les îles grecques),
C) faillite culturelle de l’assimilation de la majorité des migrants à la grande culture européenne.            Parlons-en, de cette culture européenne : 
a) La semi-faillite d’un christianisme, pourtant de très haute valeur, qui doit être impérativement conservé, mais qui a besoin d’être repensé et dynamisé à partir de la Bible. Scandale : il n’est même pas inscrit dans la Constitution européenne comme racine de la civilisation européenne. Quelle inculture de nos dirigeants !b) La montée de l’athéisme improductif  nous ravale au rang de l’animal ; en effet l’homme est limité par sa naissance et par sa mort, et au-delà le grand mystère de la Transcendance doit être pris en compte, sinon, je le répète, nous redevenons de purs animaux. La culture française n’a plus été transmise dans sa spiritualité ; à l’école, par exemple,  Victor Hugo et Lamartine ne sont plus vus que comme des hommes politiques !
c)  Les musulmans ont un grand retard civilisationnel par rapport à l’Europe et n’ont pas, pour beaucoup d’entre eux, cette prise de conscience de ce qu'ils sont actuellement face à la culture européenne et chrétienne. Dans le cadre de la Charia, ils persévèrent dans des pratiques barbares.
         L’Islam repose essentiellement sur le Coran, pâle reflet de la Bible ; il ne peut être comparé à la richesse civilisationnelle de la Bible, dont il s’est inspiré ; il est basé sur la conquête de pays chrétiens pour le Califat et sur la condamnation des religions juive et chrétienne qui l’ont nourri. La création d’un Islam européen, d’un Islam de France, s’impose de toute urgence. Là encore l’Europe n’a rien fait.
d) Repensons ensemble nos trois religions monothéistes, afin de les rapprocher et si possible de les unir pour le 21e siècle. On ne peut plus vivre uniquement sur des textes si anciens et non repensés.
3) Les critiques du Front National justifient un retour vers les nations :
Elles sont à peu près le mêmes que celles que vous énoncez, N. Baverez, dans votre article :- critique de la mondialisation financière qui crée, entre autres par ses multinationales et des lobbyings, un déséquilibre des forces : ex. qui peut lutter contre la puissance financière de Monsanto qui fait mourir les abeilles et qui soutient les OGM ?   
- déflation, hausse des impôts, chômage et amputation du patrimoine
- crise identitaire : seul l’argent compte.
- menaces sécuritaires.
-impuissance des instances dirigeantes et délégitimation des partis traditionnels
- L’OTAN  sert majoritairement les intérêts américains.

Conclusion : un retour d’urgence à nos frontières nationales s’impose pour gérer à nouveau de prés et en toute indépendance notre pays dans tous les secteurs cités. L’Europe pour l’instant n’est pas souhaitée par la majorité des Européens, on le sait par le dernier vote dont on n'a pas tenu compte (démocratie, ô quel beau mot !). Elle devra attendre pour se recréer – mais est-ce si nécessaire ? – sur de bien meilleures bases. L’Europe est la seule responsable des « risques globaux ».

 

Publié dans Société

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