204- Avortement (Interruption volontaire de grossesse) (IVG) - Débat...

Publié le par marike.over-blog.com

 

sources : Wikipedia (Avortement), forums, "ce-que-je-crois", etc...


Distinguons
 : Si l'on parle d'avortement pour l'échec d'un processus de développement quelconque, on  parle d'IVG lorsqu'il s'agit de l'espèce humaine et que l'avortement est volontaire. Si cet avortement n'est pas volontaire chez la femme, on parle de fausse-couche. Si la grossesse est interrompue pour des raisons médicales, on parle d'interruption médicale ou thérapeutique de grossesse (IMG)

Légalisation de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) en France

En France, en tant que ministre de la Santé, Simone Veil a fait adopter en 1975 la première loi française permettant l'obtention du droit à l'interruption volontaire de grossesse.

La période légale pendant laquelle une femme peut pratiquer de sa seule volonté une interruption de grossesse avait été initialement fixée aux dix premières semaines de grossesse, soit douze semaines d'aménorrhée. La loi n° 2001-588, du 4 juillet 2001, relative à l'interruption volontaire de grossesse et à la contraception (JO, 7 juillet 2001, p.10823) allongea la période de dix à douze semaines de grossesse. En revanche, l'avortement pour motif thérapeutique peut être pratiqué au-delà du délai des douze premières semaines et ce jusqu'au dernier moment de la gestation.

Introduction au débat sur l'avortement ou l'interruption volontaire de grossesse (IVG)

L'Interruption volontaire de grossesse (IVG) est chez l'être humain, au-delà d'un phénomène physiologique concernant la femme enceinte, un phénomène social. La conquête du droit à l'IVG constitue une part importante du mouvement féministe, pour la libre disposition de son corps par la femme.

Dans les pays où l'interruption volontaire de grossesse n'est pas encore légalisée, des mobilisations ont lieu pour l'obtention de ce droit. Dans les pays où l'interruption volontaire de grossesse est légalisée, et plus particulièrement en Italie et en Espagne, le droit à l'interruption volontaire de grossesse est parfois contesté par certains mouvements dit « pro-vie », qui sont aussi la plupart du temps d'inspiration religieuse et/ou ultra-conservatrice.

À contrario, il est défendu par de nombreux mouvements pro-choix, et notamment Barack Obama qui a rappelé « Cette décision non seulement protège la santé des femmes et la liberté de reproduction, mais symbolise un principe plus large: que le gouvernement n'a pas à se mêler des affaires de famille les plus intimes »].


Le débat sur l'avortement ou interruption volontaire de grossesse


I - les arguments pour l'avortement ou l'IVG


- L'enfant qui naît a besoin d'être désiré ; il a besoin de l'amour de sa mère, et, si possible, de celui de son père aussi ; il a besoin de conditions de sécurité et de protection, d'éducation pour en faire un vrai petit d'homme réussi, et non un être que l'on « met bas » comme on le ferait d'un animal.


- Dans certains cas, une femme ne peut assumer moralement sa grossesse, et les conséquences pour elle peuvent être graves ; on pense à une collégienne qui n'est pas assez mûre pour assumer seule cette responsabilité, à l'inceste, à des viols pendant les guerres, où l'acte a été accompli sans le consentement de la femme, à des enfants anormaux qu'encore aujourd'hui la société prend mal en charge ; un cas à ce sujet : une femme ayant un enfant anormal, à l'âge adulte de cet enfant, la femme s'est donnée la mort ainsi qu'à son enfant, ne pouvant continuer d'assumer cette responsabilité. On pense encore à des pays où la famine sévit et où l'enfant est voué à la mort...à des situations où la vie devient très difficile, comme des guerres, des cataclysmes naturels...et puis, l'histoire du Petit Poucet n'a-t-elle pas un fond de vérité ? Les parents y sont trop pauvres pour assumer 7 enfants... Il y a d'autres cas auxquels je ne pense pas dans l'instant, ou qui peuvent être vécus dans l'intime de la conscience de la mère.

- Par ailleurs on sait que si l'autorisation n'existe pas, bien des femmes pratiqueront elles-mêmes secrètement cet avortement par des moyens très dangereux pour leur santé (qui n'a pas entendu parler d'aiguilles à tricoter ou d'eau de Javel ?) ; elle peuvent aussi, si elles en ont les moyens, aller se faire avorter dans un pays où cela est permis. On ne peut forcer une femme à avoir un enfant si elle sent qu'elle ne peut l'assumer, pour diverses raisons comme on l'a vu.


II - Les arguments contre l'avortement ou l'IVG


Articles détaillés : Pro-choix et Pro-vie


- Si, pour l'animal, l'homme n'a, en général, que peu de règles morales au sujet de la préservation de sa vie -il se régale assez souvent d'un bon poisson ou d'un steak, si ce n'est d'un œuf ou animal avorté-  ici se pose la question pour l'homme.

Note : Rappelons-nous toutefois que nos ancêtres ont pu être anthropophages... Mais nous avons évolué ! On pense aussi aux vaches sacrées en Inde, et aux espèces que l'on respecte et que l'on ne mange pas, dans certains pays et pas dans d'autres, comme le chien, par exemple. Mais je pense aussi au cimetière des animaux, à Paris ; sa visite est instructive : certaines personnes ont aimé leur animal domestique autant qu'ils auraient pu le faire d'un être humain... Le statut de l'animal lui-même affectivement n'est pas parfaitement tranché...


- La question me semble avoir ses racines dans une conception matérialiste ou spiritualiste de l'homme : si l'homme n'est qu'un animal, la question est vite réglée : voir le paragraphe précédent.


- Si l'homme, tout en étant un animal, est davantage qu'un animal, ce que personnellement je crois -assez vite il a enterré ses morts et a pensé à une forme quelconque de survie- si son âme lui semble assez riche, d'une espèce à part,  par rapport à celle des animaux, pour que sa survie lui paraisse plus que probable, et que sa mort « totale » lui paraisse un scandale dans la Création,  alors la question de l'IVG se pose. Elle est en relation avec la vocation supérieure, spirituelle de l'homme par rapport à l'animal.


- Donc à la vie de l'âme se rattache alors l'idée du sacré. « Qui » a mis une âme dans ce petit corps allant se former progressivement dès le « premier jour » ? Qui l'a voulu ? Pourquoi ? Le mystère reste entier.


-Face au mystère, à ce que l'homme ne connaît pas, une prudence doit toujours s'imposer.


-Pensons aussi à la règle absolue : ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse.


-en effet, toute atteinte à la vie est souffrance, et plus l'embryon est âgé, plus la souffrance est grande ; j'en ai pris conscience en allant voir le site « pour-que-tu-croies.blogspot.com » au 17 janvier 2009, on nous y montre aussi qu'à 12 semaines ou 3 mois l'embryon est déjà bien formé et que la mise à mort est très cruelle...Il faut quand même à ce sujet voir le site « laissezlesvivre.free.fr »


-Pour moi, il y a une alternative absolue dans bien des cas, c'est l'adoption à la naissance ; en effet, que de parents sont très malheureux parce qu'ils ne peuvent avoir d'enfant ! Et comme il est souvent difficile d'adopter : un vrai parcours du combattant ! Plutôt que de risquer un meurtre, pourquoi ne pas favoriser l'adoption ? Il est vrai que certains enfants ont souffert de leur adoption, car cela ne peut remplacer des parents d'origine, mais je suis d'une famille où il y a 4 adoptions, et l'on peut dire que dans l'ensemble cela a bien tourné, car on doit aussi comparer avec des enfants non adoptés : ceux-là ont aussi des difficultés dans leur propre famille (divorce, suicide, etc...), ceci pour dire qu'il n'y a pas que les enfants adoptés qui ont des problèmes...

- Je relève deux remarques sur la toile : 1) « ...Mais l'enfant, dans tout ça?
A-t-il demandé à être abandonné et adopté ensuite?
A-t-il à supporter l'idée que sa mère biologique est quelque part, qu'elle l'a abandonné et qu'il va devoir porter ce fardeau toute sa vie?
... »
          A cette remarque je réponds : on peut aussi dire cela : l'enfant préfère-t-il être tué dans d'atroces souffrances, sans être protégé par sa mère  de ce crime, et ne jamais vivre sa vie ?
          De toutes façons il n'y a pas de bonnes solutions, une fois que l'on en est arrivé là.


2) L'ADOPTION OUVERTE  (doctissimo. Forum grossesse. Le 12 08 05)

La femme en France confrontee a une grossesse non desiree et dont les circonstances ne sont pas assez stables pour accueillir un bebe n'a pas d'autres choix que l'IVG ou l'adoption avec accouchement sous X. Or ces deux choix impliquent une souffrance et un un traumatisme profond pour elle. Les Etats Unis offrent depuis 2 decades  la solution de l'adoption ouverte. La femme peut choisir pendant sa grossesse sur photos et sur dossiers élaborés par l'agence d'adoption, la famille adoptive qui lui convient pour son enfant et continuer à avoir des contacts avec son enfant. ...    


-Si l'on pense que l'âme peut être spirituelle, alors peut-on dire sans aucun doute que l'on est libre de son corps ? le corps de la mère devient plutôt le réceptacle d'un dépôt sacré, et la vie d'un autre être ne lui appartient pas, comme un enfant n'appartient pas à sa mère.


- Information : Chaque année, 6 000 IVG chez les mineures...
Ma réflexion à ce sujet : Est-ce à dire qu'il est souhaitable que, dans notre société matérialiste qui privilégie le bonheur individuel à la formation de l'être, des couples très jeunes, adolescents, encore au lycée, ou même au collège, vivent ensemble dans la famille de l'un d'eux ? Cela ne nuit-il pas aux études et n'entrave-t-il pas leur poursuite vers un métier ? C'est à ce stade que le couple peut être indépendant et assumer la venue d'un enfant... Ne doit-on pas faire ce que l'on peut pour retarder ce moment ? Mais sans formation spirituelle, est-ce possible ?


-les souffrances de la femme qui avorte : elles sont, en gros, de trois sortes :

  • d'ordre chirurgical: une intervention peut mal se passer (bien qu'elle soit toujours préférable à une intervention directe de la mère),
  • d'ordre psychologique: on a un problème psychologique et l'on ne sait pourquoi, et cela vient de cet avortement dans sa jeunesse,
  • ou bien celle-ci ne peut plus avoir d'enfant plus tard, ce dont elle souffre aussi, elle et son compagnon...

-enfin, n'oublions pas que les avortements et les médicaments abortifs, cela rapporte, et que, dans notre monde actuel, les lobbies ne sont jamais loin !


Ma conclusion
 
           
Il est sans doute bon d'autoriser l'IVG, mais c'est un acte que la femme éduquée ne doit pas faire à la légère : elle doit tout faire pour éviter cette extrémité, les services sociaux d'accueil doivent l'informer pleinement des inconvénients aussi, et pour moi c'est sans aucun doute aujourd'hui, dans ces circonstances malheureuses, l'adoption à la naissance qui est la solution, que l'on doit faciliter par tous les moyens, et dans les meilleures conditions possibles.

 

 

 

 

 

 

 

 

Publié dans Société

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