212 - Drogue et spiritualité

Publié le par marike.over-blog.com


A propos de l'émission télévisée :  « C dans l'air » (Fr. 5, 17h50) sur le sujet « drogue »  jeudi 5 mars 2009 (mon commentaire ci-dessous n'a pas été retenu)


A ce sujet, j'ai trouvé jusqu'ici, à propos de Darwin, 5 forums  ouverts immédiatement à tous : ceux de :
Le Point, Le Journal du dimanche,  nonfiction.fr, France2 « ça se discute », France24.


Pour sortir de la drogue, je voudrais suggérer une recherche de spiritualité. Et pourquoi pas la nôtre ? Celle de notre civilisation chrétienne. Evidemment aujourd'hui la religion a besoin d'être mise à l'heure de notre époque. Je suggère la lecture de « L'Ami », de Charles Wagner, aux éditions Ampelos pour voir ce que pourrait être le religieux aujourd'hui. Le matérialisme ne me semble pas être la solution . Peut-être est-il voulu quelque part  car il rime très bien avec le Dieu argent, au profit de quelques uns, la société de consommation, le seul plaisir dans l'immédiat, plaisir sans cesse renouvelé, le « toujours plus », la perte de nos valeurs culturelles civilisatrices. Le halloween américain, ou fête enfantine des sorcières, remplace le jour des morts, l'oblitère ; si l'homme ne croit plus en la survie de son âme, comme il l'a cru principalement jusqu'ici, alors il court le danger d'être transformé en « robot » au service de quelques uns, d'être ravalé au niveau de l'animal, de ne plus voir sa grandeur spécifique, de perdre la mémoire de son histoire et de sa littérature propres. En effet on peut observer dans les medias que la plupart du temps notre histoire semble commencer avec la guerre de 40, que nos grands auteurs classiques disparaissent de l'enseignement ou que leur esprit est travesti : non, Victor Hugo n'est pas un homme politique, mais il est un grand poète chrétien ; de même Lamartine, et même Balzac (l'exergue d'Eugénie Grandet est révélatrice) etc.. Nous avons honte des traces de notre spiritualité spécifique ; nous n'en voyons que les tares et pas la grandeur. Nous assistons ainsi à la perte de nos précieuses mémoires nationales. Aujourdh'ui le matérialisme semble régner ; et pourquoi accorde-t-on tant d'importance à Darwin (car une théorie purement scientifique concurrent à la sienne existe, mais on est arrivé à la réduire au silence) ? Nous appartenons à un monde mystérieux, plus grand que nous ; nous ne nous appartenons pas. L'homme, roi de la nature, a une vocation ; il n'est pasl'égal du chimpanzé. Il n'est pas un produit « jetable » ; son âme, quelque part, est immortelle ; s'il la respecte comme telle, il n'abusera plus de la cigarette, de l'alcool, ou des drogues ; il ne se laissera plus entraîner par des modes superficielles et vaines.

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Quand j'étais jeune, je voyais comment vivaient certaines de mes camarades de classe, mais je m'éloignais  d'elles sans avoir conscience des causes véritables de mon éloignement ; en fait je trouvais sans doute que leurs intérêts n'étaient pas les miens, que leur quête n'avait rien d'intéressant...Beaucoup d'éléments de vie rencontrés ainsi m'ont paru vulgaires...je pense en particulier à tel professeur qui rabaissait les préoccupations  de telle œuvre de tel grand auteur à  de très  vulgaires objets ; et, au pire, ce que je ne croyais pas, si cet auteur avait pu vouloir exprimer ces idées, il ne m'aurait pas intéressé et n'aurait probablement pas survécu dans les mémoires comme il l'avait fait.... Ce professeur, ou ce traducteur, confondait sa propre vision vulgaire de l'existence avec celle qu'il enseignait. Et il en est de même des metteurs en scène qui confondent de nos jours leur propre « ego » vulgaire avec celui de l'auteur dont ils doivent interpréter l'œuvre.

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