660. Ma petite revue de presse – 09 06 2016
- Le Monde du mercredi 8 juin 2016 : page 6. 1) Le glysophate essuie un nouvel échec à Bruxelles, article de Cécile Ducourtieux et Stéphane Foucart (Paris) et 2) Y a-t-il des alternatives à l’herbicide le plus vendu au monde ? article de Pierre Le Hir et Martine Valo
En effet, je retiens la conclusion du premier article : Il est le pesticide de le plus fréquemment retrouvé dans l’environnement et la première cause de déclassement des points de captage d’eau potable. Le second article précise qu’il est un des composants du « produit phare » de Monsanto : le trop connu Round up, mais, précise cet article, il entre aussi dans la composition de près de 750 déclinaisons commercialisées par plus de 90 fabricants dans le monde, et occupe environ 25% du marché mondial des herbicides.
Je résume maintenant les idées clés de ce dernier article : 1) le glysophate tue toute la matière verte sans distinction là où il est épandu. 2) ensuite on peut ressemer derrière. 3) les conséquences : Positives : a) un gain de temps b) un gain d’argent (trop bon marché : une application à 20€ environ), c) de personnel : abandon des labours et des rotations de culture.
Négatives : uniformisation du territoire agricole et réduction de la biodiversité.
Conclusion : La société ne veut plus de pesticides.
J’ajoute avec Wikipédia : le glysophate est produit sous brevet par Monsanto depuis 1974, sous le nom Round up ; il est tombé dans le domaine public en 2000.
Le glysophate est-il cancérigène ? Des « experts » en débattent et vous savez depuis quelque temps qu’il y a dans tous les domaines ceux qui sont totalement indépendants de la firme commerciale et ceux qui ne le sont pas…
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Suite page 8 : l’article Facebook, Périscope : la modération évolue. Et en sous-titre : les réseaux sociaux utilisent l’intelligence artificielle et des jurys populaires pour traquer les contenus haineux.
Je retiens : quand un commentaire est signalé par un internaute, l’application sélectionne quelques utilisateurs au hasard et leur demande aussitôt si le contenu est abusif. Si la majorité approuve, alors son auteur sera brièvement interdit de commenter.
Mon commentaire :
1) le contrôle des réseaux sociaux peut se faire progressivement par le pouvoir politique, qui n’aime jamais que des vérités contraires aux siennes soient révélées derrière son dos… ainsi quand on commence, on ne sait jamais où cela finit…
2) ce qui se passe, c’est que, si le gouvernement veut mettre son nez partout, et pas seulement pour Daesh, mais pour, par exemple, des associations correspondant à SOS racisme, L’Union des étudiants juifs de France, l’homophobie, associations indiquées dans l’article, il risque, selon les propres intérêts de ses gouvernants en place, qui appartiennent à un parti politique, d’être juge et partie. Actuellement l’exécutif ne prend-il pas de plus en plus de pouvoir face au législatif et au judiciaire ?
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Le Figaro du mercredi 8 juin 2016 page 36 : à la fin de l’article « Hommage aux résistants oubliés de la Droite française »,
si l’on prend les quatre premiers émissaires qu’envoie la France libre dans l’Hexagone pour monter des réseaux… Le lieutenant Maurice Duclos et Pierre Foucaud sont d’anciens membres actifs de la Cagoule [La Cagoule : « organisation d’extrême-droite qui mena des actions terrorristes en 1936 et 1941(dict. Larousse)] Gilbert Renault, alias Rémy, est un militant de l’Action française, et Honoré d’Estienne d’Orves, un royaliste…
Mon commentaire : ce n’est pas qu’ils ont été oubliés, c’est que l’on a « oublié ? » leur origine idéologique… et par derrière toutes les affiliations, c’est l’amour de la France qui a prévalu, la capacité de se sacrifier pour elle, et « les actes » qui l’ont révélé.
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