713. Bachar el-Assad, la Syrie et les Printemps arabes
(sources : Wikipédia. Résumé.)
Né en 1965. d'abord une vie ordinaire de la bourgeoisie syrienne : ophtalmo à Londres ; alaouite chiite, il se marie à une sunnite britannico-syrienne. Il rentre en Syrie à la mort de son frère en 1994. Etudes militaires.
A la mort de son père il devient président en 2000, à 35 ans.
1) 1ère période libérale : il lutte contre le parti Baas de son père, fait de bonnes réformes économiques, fait libérer des centaines de prisonniers politiques (état d’urgence depuis 1963), lutte contre les Frères musulmans. Mais sanctions économiques des EU qui soutiennent Israël. La Syrie veut récupérer le plateau du Golan pris par Israël depuis 1967.
2) le tournant de la guerre en Irak (2003-2006) par les EU : Bachar el-Assad s’y oppose avec J. Chirac.
- En 2005 il est accusé par les EU et la France d’être responsable avec le président libanais Emile Lahoud de l’assassinat de l’ancien premier ministre libanais Rafiq Hariri[1]. Accusation non prouvée jusqu’à ce jour.
- Fin de l’occupation syrienne au Liban, toutefois sous contrôle avec le Hezbollah
- excellentes relations avec les pays musulmans (Turquie, Arabie Saoudite et Qatar)
2007 : réélection avec 97,62% des voix
- Partenaire indispensable de N Sarkozy pour « l’Union pour la Méditerranée », il participe en 2008 au sommet à Paris avec le Qatar et est invité au 14 juillet (controverses à ce sujet).
3) 2011 : un tournant : les printemps arabes le départ des dirigeants est demandé partout (Tunisie, Egypte). Bachar résiste : guerre civile. Soulèvement des campagnes qui n’ont pas profité du boom économique. Répression sanglante. Se crée l’Armée Syrienne Libre, rebelle contre le régime.
200 000 morts et 3 millions de réfugiés (= 1/3 de la population du Liban).
Où est la vérité ?
en 2015 sondage BBC (Politis du 20 10 2015) : (résultats à prendre avec précaution vu les peurs) :
Que pensez-vous de l’influence de Bachar sur la guerre ?
- complètement positive : autour de 7 à 9% en zone contrôlée par les rebelles, l’Etat islamique, les Kurdes.
- plutôt positive : de 12 à 18%
- plutôt négative : de 39 à 59%
- complètement négative : de 1 à 4 %
Causes des printemps arabes :
- économique : pauvreté du peuple en général
- manque de libertés.
- Femmes au travail : 12 à 31%
- utilisation d’internet : 2,3 à 34%
[1] Opposant à l'influence du gouvernement syrien sur son pays à partir de la fin de l'année 2004, il démissionne de son poste de président du conseil en octobre 2004, à cause de tensions avec le président Émile Lahoud, considéré comme une marionnette des Syriens. Il signifie son intention d'unifier les parlementaires d'opposition, dont il devient une composante importante, en vue des élections législatives devant se tenir l'année suivante1.
Le président syrien Bachar el-Assad le suspecte de militer auprès de l'ONU pour qu'une résolution soit décidée au sujet du désarmement du Hezbollah et l'évacuation du Liban par l'armée syrienne (elle le sera le 2 septembre 2004, résolution n°1559). Le 26 août 2004, alors qu'il reçoit Rafiq Hariri à Damas, il menace de « briser le Liban sur [sa] tête », propos confirmés par Jacques Chirac dans ses mémoires.