639. L’identité du peuple français. Points de vue
Charles de Gaulle hier, Nadine Morano aujourd'hui. Et nous ?
J’ai regardé la vidéo où s’exprime Nadine Morano à l'émission : « On n’est pas couché »
https://www.youtube.com/watch?v=j-9y9SuKEDM ou :
https://www.youtube.com/watch?v=PQDIRZtmhwA
I - Charles de Gaulle
La citation principale de Charles de Gaulle, le 5 mars 1959 :<
Le peuple français : « un peuple européen, de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne » (citation rapportée par Alain Peyrefittte).
J’ajoute la modification – que j’approuve – de Nadine Morano dans la citation : de culture judéo-chrétienne.
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Voici la citation complète de de Gaulle (« prophétique ? »)
dans : www.blog terredisrael.com :
« C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns.
Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne.
Qu’on ne se raconte pas d’histoire ! Les musulmans, vous êtes allés les voir ? Vous les avez regardés avec leurs turbans et leurs djellabas ? Vous voyez bien que ce ne sont pas des Français. Ceux qui prônent l’intégration ont une cervelle de colibri, même s’ils sont très savants. Essayez d’intégrer de l’huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d’un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français. Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de musulmans, qui demain seront vingt millions et après-demain quarante ? Si nous faisions l’intégration, si tous les Arabes et les Berbères d’Algérie étaient considérés comme Français, comment les empêcherez-vous de venir s’installer en métropole, alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé ? Mon village ne s’appellerait plus Colombey-les-Deux-Églises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées.
CHARLES DE GAULLE
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II - Nadine Morano
Les critiques adressées à Nadine Morano
Je voudrais ici réfléchir sur les critiques qui lui ont été faites, en particulier celle-ci : on ne peut plus aujourd’hui prononcer le mot race et le mot blanche, ni dire au sujet du peuple français qu’il est de religion chrétienne, sans provoquer la colère (?) des musulmans français.
L’opinion publique, dirigée par nos medias, refuse donc soi-disant d’entendre parler de « race » « blanche » et de « religion chrétienne »... Je vais ici faire une comparaison : je suis née protestante, comme ma famille, dans un pays catholique. Est-ce que pour autant je ne reconnais pas les faits que je suis dans un pays majoritairement catholique, dont j’ai reçu la culture et la civilisation, surtout à l’école, tout en pouvant vivre librement ma religion dans ce pays ? Il en est de même des Juifs depuis Napoléon Ier ; ce dernier a organisé leur culte en France. Cela présente des avantages et des inconvénients : j’élargis mes connaissances positives, ma culture, d’une autre religion, tout en voyant ses inconvénients par rapport à la mienne. Ainsi les musulmans reconnaissent sans doute qu’ils sont dans un pays catholique, mais qu’ils peuvent et pourront pratiquer leur religion librement en France, à condition d’accepter pleinement la laïcité, c'est-à-dire de faire passer les lois de la France avant celles, politiques et sociales, de la Charia, car un pays ne peut avoir deux lois.
Cela doit leur demander une adaptation, comme cela l’a été pour les Juifs à l’époque de Napoléon Ier. Il est urgent que notre gouvernement organise cette adaptation, et prenne des décisions après avoir débattu avec les organismes musulmans reconnus, modérés, tolérants, non islamistes.
III - Et nous ?
55 ans après cette citation de Charles de Gaulle, cette critique de Nadine Morano mérite réflexion. Effectivement à l’époque nous étions semblables à ce que nos racines nous avaient faits, depuis Clovis (465-481-511). Aujourd’hui on peut dire que le peuple français est toujours européen, mais qu’avec l’arrivée de nombreux étrangers naturalisés il est devenu lentement multiculturel, avec encore, mais pour combien de temps si l’invasion (c'est-à-dire l’immigration non contrôlée) continue, la prédominance de ces racines : Un peuple « de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne ».
Les causes de ce changement profond :Nous avons connu une profonde mutation en Europe à partir des années 60. Ses causes sont sans doute multiples et souvent concomittantes :
1) les philosophes déconstructeurs (Marx, Freud et Nietszche), puis Foucault, Deleuze, Althusser...etc.
2) d’autre part, après le communisme matérialiste athée venu de l’Est, le capitalisme ultra-libéral, non moins matérialiste et athée venu de l’Ouest, avec la société de consommation, la multiplication rapide des autos, les voyages, les jeux-vidéos, les distractions multiples fournies par les écrans.
3) le travail de la femme qui, en la libérant par l’égalité des sexes, a mis en péril la cellule familiale, une présence constante au foyer pour les enfants, et la surcharge de travaux, surtout pour la femme (Une solution, contre la société de consommation : un salaire par foyer ?).
4) l’évolution galopante des techniques, l’informatique...
5) enfin la construction européenne, plutôt la construction d’un grand marché mondialiste, s’avère aujourd’hui globalement pour la France être un échec,
6) avec l’invasion, donc incontrôlée, aux frontières européennes de Schengen.
Est-ce parce que le règne de l’athéisme a prévalu (le rôle chez nous des Francs-Maçons ?) ? Il est lentement entré dans les écoles en détruisant progressivement notre grande littérature, notre histoire, en un mot nos « humanités ». Ce lavage de cerveau a, peu à peu, de manière presque invisible, détruit la mémoire du peuple français. Je le rends responsable de la baisse continue de notre niveau scolaire, du manque d’ambition, devenue l’horrible « élitisme », de la volonté de plaisir face à l’effort demandé pour s’élever (Le : Il est interdit d’interdire, de mai 68) : à bas la mémoire, la compréhension suffit. J’ai vécu cela comme professeur dans les lycées. Vous connaissez aujourd’hui le résultat.
Mes ancêtres, bien que protestants, ont dû choisir entre l’Allemagne et la France en 1870 ; ils ont quitté l’Alsace, toutes leurs racines, leurs amis, leur famille... pour choisir la France et l’inconnu, les difficultés d’adaptation ; ils ont connu la dépression... tout cela pourquoi ? Parce que, à leurs yeux, l’âme de la France était supérieure à celle de l’Allemagne... Ils aimaient la France, sa culture, son histoire... en un mot sa grandeur.
Ainsi que faire ? Ne faut-il pas conserver tout le positif, serais-je tentée de dire, et chasser tout le négatif, le vide, le robotique d’un peuple, pour retrouver son âme, ce qui le dynamise, le rend unique par rapport aux autres, et lui fait retrouver la voie de la transcendance, du dynamisme, de l’effort ?