716. Les partis politiques français, apparents ou réels ?
Apparence et réalité
En apparence nous savons ce qu’il en est : droite et gauche ; extrême droite et extrême gauche.
En réalité il y a 3 partis : le parti de la nation, de l’Europe et du monde.
Prenons d’abord le parti de la nation : c’est celui de toujours, avec ses frontières, son identité d’origine chrétienne, et ses sentiments patriotiques. C’est le parti des peuples, diabolisé en populisme et en parti extrême par les mondialistes.
Le parti de l’Europe, pour lequel nous avons d’abord naïvement voté, a été créé aux Etats-Unis, supervisé par eux, avec Monnet, Schumann et Delors.
Il a été dès le départ peu à peu phagocyté par le parti du monde, le projet du Nouvel Ordre Mondial. Les frontières de l’Europe n’ont pas été défendues ; son armée s’est mise sous les ordres des E.U. ; sa politique générale a été supervisée par eux. Le refus de reconnaître ses racines chrétiennes à l’Europe (Chirac) en est le symbole, ainsi que celui de ne pas avoir une histoire commune autour du christianisme fondateur, histoire enseignée à nos écoliers. Le christianisme a façonné l’âme européenne. Le pays de l’Europe ne serait-il donc qu'un rêve trompeur ? L’Europe ne serait-elle que le terrain d’un relai américain pour le marché financier mondial ?
Le parti du monde, c’est celui, à terme, de ne faire qu’un seul pays du monde entier. Le seul souci serait financier. Les peuples ne compteraient qu’à condition que le solde soit positif. N’est-il pas à craindre qu’il ne se fasse finalement qu'au seul profit des banques et des multinationales, des grandes fortunes et des grandes entreprises ? Les peuples auraient-ils leur mot à dire là-dedans ? Voilà une belle idéologie, bien contraire aux paroles de Jésus :
L'homme ne vivra pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.
(Bible. Matthieu chap. 4, v. 4)
Quel est le rôle de la Franc-maçonnerie là-dedans ? Est-elle phagocytée elle aussi ? Comment se fait-il que nos gouvernements aient de plus en plus de francs-maçons à leur tête (voir la Suisse elle aussi…) ? Ce parti mondialiste n’est-il qu’une idéologie de plus, après le communisme et l’hitlérisme anti-juif ?
On nous avait promis qu’il n’y aurait plus de guerre ! Et voilà qu’à peine cette promesse faite une nouvelle guerre mondiale se profile à l’horizon : l’Europe est quotidiennement, lentement envahie par des Hors-La-Loi, par tous les pauvres musulmans de la terre. Quand ils seront en grand nombre, pour leur survie, car la dette abyssale et le chômage à 10% ne laisse aucun espoir à tous de vivre ensemble en même temps, ils prendront la place des européens d'une manière ou d'une autre. Ils les anéantiront peut-être par une guerre dite « des civilisations », ou ils les soumettront en leur donnant dans la société politiquement un rôle subalterne : celui de "dhimmis". S'il y a guerre, elle profiterait, dit-on, aux banquiers, sans doute lors de la reconstruction e l'Europe. L’Europe, et la France en particulier, non seulement ne fait rien pour arrêter cette invasion, mais accueille dans les meilleures conditions possibles les migrants économiques, alors qu’il serait relativement facile de surveiller nos côtes européennes et d’y interdire tout débarquement, avec les sommations d’usage et des migrants prévenus à l’avance … Nous sommes en guerre, dit-on. Rapidement nous n’aurions plus aucun passeur, aucun mort en mer, s’ils savaient qu’ils ne peuvent plus débarquer.
On pourrait parler alors de nouvelle gauche et de nouvelle droite :
La nouvelle gauche serait celle de la nation, incarnée par Florian Philippot, à condition que nous revenions à notre grande histoire nationale, que le christianisme soit reconnu comme racine chrétienne de la France, de l’Europe, même si l’évolution des mentalités est prise en compte au fur et à mesure du déroulement du temps, car on ne reconnaît le christianisme que comme racines fructueuses de notre pays…et de l’Europe. Ce projet est de plus en plus difficile à tenir, au fur et à mesure que le parti de la mondialisation financière prend le pouvoir, .
La nouvelle droite serait celle de la financiarisation du monde, matérialiste, jouisseuse et pas toujours honnêtement, qui a débuté avec l’abolition de la parité de la monnaie avec l’or, la vie à crédit et surtout ses abus, la société de consommation et l’habitude de vivre au-dessus de nos moyens et pour le seul argent, la concurrence sauvage, les paradis fiscaux bien nommés pour les multinationales, l’autorisation de la vente de la drogue tueuse, car cela fait de l’argent, le « il est interdit d’interdire ». Elle supprimerait le mot « âme », installerait dans les esprits la nouvelle idole pourtant bien ancienne du « veau d’or », le mot « profit », qu’il soit licite ou de plus en plus illicite.
Ainsi ne nous y trompons pas : n'avons-nous pas deux mondes qui sont authentiquement : la gauche nationale des peuples et la droite mondialiste de la finance ? Il faut choisir :
Nul ne peut servir deux maîtres. Car ou il haïra l'un, et aimera l'autre; ou il s'attachera à l'un, et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon[1], nous dit encore Jésus (Bible. Matthieu chap. 6, v. 24).
Maintenant le pape a amorçé récememnt une religion mondiale basée sur ces trois mots : amour, justice et paix... La mondialisation serait-elle alors l'avenir ? Mais un gouvernement mondial est par essence bien loin de la vie des peuples, de leurs besoins, de leurs souhaits. Nous en avons déjà un peu fait l'expérience avec le gouvernement européen...et de toutes manières pourquoi changer et bouleverser tout ? Les hommes sont imparfaits et avec n'importe quel mode de gouvernement le monde hélas ne se portera pas aussi bien qu'on le souhaiterait.
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[1] Mammon serait un mot d'origine araméenne, signifiant « riche ». Néanmoins son étymologie est obscure. Certains le rapprochent de l'hébreu matmon, signifiant trésor, argent. D'autres le rapprochent du phénicien mommon signifiant bénéfice. Dans le Talmud, ainsi que dans le Nouveau Testament, le mot « Mammon » signifie « possession » (matérielle), mais il est parfois personnifié.