261 - Lettre ouverte, demande à tous les théologiens chrétiens
13 07 09
261 - Lettre ouverte, demande à tous les théologiens chrétiens
Bonjour, Mesdames, Messieurs les théologiens,
Je vous adresse une demande.
Aujourd'hui le peuple chrétien dans sa grande majorité -toujours silencieuse- demande à ce que l'on donne et adapte les résultats de l'exégèse scientifique au grand public, à propos des Evangiles, et surtout de Marc, le plus ancien et le plus crédible à mes yeux. En effet, les œuvres des grands théologiens exégètes, extrêmement érudites et complexes, ne sont accessibles qu'à des spécialistes.
Qui d'autre aujourd'hui qu'un théologien expérimenté peut le faire, et plutôt un théologien protestant, étant constatées les éternelles réactions de blocage du Vatican ? (Mais il y a aussi des blocages chez nous, sans doute. )
En effet notre esprit protestant est démocratique, doit l'être (je dirais même plus : notre esprit chrétien).
Pour ma part, j'ai édité une « Etude des Evangiles » (L'Harmattan 2006, coll. Chrétiens autrement), mais, si elle est « sans faute », « elle ne rend pas compte de l'exégèse », comme me l'a écrit le pasteur Gounelle ; en effet, ce n'est pas ma spécialité. Il faut donc un prolongement à cet ouvrage.
Qui donc actualisera -en toute liberté de pensée et d'expression- la lecture des Evangiles ? Que cette lecture soit la plus simple possible, la plus courte possible, la plus didactique possible, avec de multiples synthèses, tout en maintenant l'exigence de l'exégèse la plus exigeante (et références savantes en notes). Voilà la gageure demandée.
Qui sera donc capable de cet exploit ? Merci d'y réfléchir et de faire fructifier ce projet. N'est-ce pas la condition de notre unité et de notre survie, de notre modernité ?
Veuillez recevoir mes respectueuses salutations.
Note :
Références bibliques :
Vous êtes le sel de la terre...Vous êtes la lumière du monde...On n'allume point une lampe pour la mettre sous le boisseau ; mais on l'élève, afin qu'elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. (Matthieu, ch. V, v. 13-15.)
car il n'y a rien de secret qui ne doive être révélé, ni rien de caché qui ne doive être manifesté. (Luc, ch. VIII, v. 16-17.)