377 - Cinq jours d'urgence à l'hôpital en 2010 - Témoignage

Publié le par marike

CINQ JOURS D'URGENCE A L'HOPITAL EN 2010 - TEMOIGNAGE

 

L’hôpital a fait de grands progrès à tous points de vue ; le personnel y est chaleureux et efficace.

 

De petites améliorations arrangeraient toutefois bien le patient, à qui le temps paraît parfois bien long… Je les suggère ici car ce changement brutal d'univers est très dur à vivre pour le patient, surtout pour une personne bien portante qui vient en urgence pour un examen cardiaque.

 

1 -une information précise qui ne laisse pas espérer ce qui ne peut l’être

(ex : attente inutile et stressante d’une chambre dans la journée par rapport à un lit dans le couloir, ou attentes supplémentaires d’un examen prévu à telle heure…)

  -une information des résultats au fur et à mesure des examens.

-que l’infirmière du service connaisse le dossier… les RDV des différents services, pour pouvoir dialoguer avec le malade et prendre quelques initiatives et responsabilités, à sa demande.

 

2 - La liberté d’aller et venir car le goutte à goutte est très pénible - Il serait très souhaitable pour le "malade" (mais dans ce cas il ne l'est pas) -mais tout cela est-il possible ? - qu’on l'informe sur la possibilité d’utiliser le porte-goutte à goutte (y en a-t-il toujours de disponibles ?) ; qu’on ne mette le goutte à goutte que s’il est absolument indispensable par rapport à une prise de médicaments par la bouche ; qu’on le supprime dès que possible.

- que quelqu’un qui vienne pour des examens, même cardiaques, puisse aller prendre ses repas avec ses propres vêtements, à la cafeteria, sorte de self, aller et venir dans l’hôpital, chercher un journal…etc…s’il le souhaite, tant qu’il n’est pas prouvé qu’il a une maladie grave justifiant l’alitement complet et des contrôles incessants.

- que le patient reste uniquement le nombre de jours voulu par les examens, surtout vu le prix de la chambre pour la société, et ne subisse pas plus d’examens que nécessaires (il lui a semblé que des prises de sang, par exemple, étaient effectuées jour après jour à chaque entrée dans un nouveau service –lit-porte ; soins intensifs ; cardiaque - )…

Sont-elles toujours tout à fait indispensables ?...

 

- Pourquoi les examens ne se pratiquent-ils pas plus souvent en externe ?

Le SAMU est prévu pour intervenir rapidement.

Le prix exorbitant de la chambre d’hôpital qui peut ne pas toujours être obligatoire, multiplié par un grand nombre de personnes ne paierait-il pas davantage de centres radiologiques, de soins en externes ou d’hôpital de jour… et donc moins d’attentes très pénibles ? (Dans le cas présent 5 jours d’hôpital et d'alitement (du lundi 15h au vendredi 13h), de soins multiples, pour un examen décisif) -. Ce serait très souhaitable pour le malade -mais est-ce toujours possible ?  

 

3) De petits détails concrets :

 

-Une télévision dont il ait toujours la maîtrise, s’il est fatigué, dans une salle d’attente ou dans sa chambre. L’idéal serait que celle-ci ne soit installée que dans des chambres à 1 lit, ou dans des espaces prévus à cet effet.Celle-ci, pour quelqu'un de fatigué, obligatoire de 7h du matin à 10h du soir... car celui qui a loué la télécommande est le maître absolu de la "télé", dans une chambre à plusieurs, et impose l'image à courte distance, le son et l'émission.

- La décoration : quelques photos ou reproductions de tableaux, sur les murs, peints de différentes couleurs.

- Une chemise de nuit qui se boutonne devant.

-L’ambulance pour aller faire des examens dans un autre hôpital : que les infirmières soient bien au courant qu’un proche du malade peut l’accompagner dans l’ambulance, sans être obligé de payer parfois très cher un taxi pour faire le même chemin à la même heure.

- Prendre conscience du rôle de cet accompagnateur, indispensable au malade ; il soulage le service par bien des petits services au malade, et lui fait garder son « moral ». Intermédiaire souvent indispensable… Pourquoi d’ailleurs le fait-on sortir tout le temps de la chambre pour des gestes hospitaliers qu’il peut très bien voir ?

 

Tout cela ferait que le patient accepterait beaucoup plus volontiers son passage à l’hôpital, auquel il est très reconnaissant d’autre part, par la qualité des soins qu’il reçoit, et par la performance des investigations et des diagnostics.

Publié dans Société

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