479. Epître de Paul aux Romains. Chap. 6. Lecture commentée

Publié le par marike

Lecture suivie grand public de toutes les  épîtres de Paul,de l'art. 477 à l'art. 510.
Bilan de lecture personnel aux art. 511-512 et 626 (Bilan / Conclusion)

Auparavant, je ne reprends pas tous les passages qui rejoignent d'une manière ou d'une autre le sacrifice expiatoire de Jésus-Christ, car ce n'est pas mon point de vue : 3, v. 25-26 ; 4, v. 24-25 (qui a été livré pour nos offenses...) ; 5, v. 9-10 ; 5, v. 18-19 ; Jésus s'est bien sacrifié, en prenant le grand risque de mourir pour délivrer son message ; il y a laissé sa vie malgré lui ; contre son gré ; il est donc mort parce qu'il a voulu nous laisser le témoignage de sa vie et son message. Mais c'est tout ; aux hommes de recueillir cet héritage et de le mettre en pratique, de se responsabiliser. 

VI, 2 : "Ignorez-vous donc que nous tous, baptisés en Jésus-Christ, c'est en sa mort que nous avons été baptisés ?" ... et la suite jusqu'au verset 12 

Paul, vu son histoire personnelle avant sa conversion et le remords qu'il éprouve d'avoir martyrisé les disciples de Jésus, ne met-il pas trop l'accent sur Jésus-Christ, au détriment de Dieu ? Pour moi, j'ai été baptisée en Dieu, par Jésus-Christ. Les deux sont liés. On pourrait aussi y ajouter les prophètes et tous les hommes croyants qui ont contribué à ma croyance, à ma foi judéo-chrétienne. Mais Jésus-Christ vient d'abord car il a donné une toute nouvelle envergure à la Loi juive de Moïse, son sens profond.

Cette pensée de "Dieu", premier, est pourtant là, aux versets 4,10, 11, 22 : "et devenus les esclaves de Dieu" (6, v. 22). Toutefois rappelons que le pardon vient de Dieu seul ; lui seul décide, le chemin qui indique la bonne direction étant décrit par Jésus. ("Je suis le chemin, la vérité et la vie"  Jean, XIV, 6) 

Réfléchissons sur la force de ce mot "esclave", répété 3 fois du verset 17 au verset 23 :

Nous comprenons "les esclaves du péché" (VI, 17). Dans "les esclaves de la justice" (VI,18), Paul s'explique : notre péché ne nous permet pas d'être libres dans nos décisions, de choisir pleinement la justice de nous-mêmes, nous restons des esclaves, mais nous pouvons par la foi changer de maître, du péché passer  à la justice. Et c'est là toute la différence.

Je n'aime pas cette comparaison avec l'esclave (5 fois ce mot), poursuivie de 6, v. 16 à v. 23 ; c'est de notre pleine décision, toujours révocable tant que nous vivons, que nous avons choisi Dieu, la Justice, et nous sommes toujours libres de changer de maître (la question du libre-arbitre), tandis qu'effectivement nous sommes esclaves du péché, car nous ne sommes pas libres vis à vis de lui, d'où la grâce de Dieu.
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880. Des Actes aux Epîtres : Paul de Tarse. Ecole du dimanche. 3. Mars. 2e sem. http://marike.over-blog.com/2018/01/880.des-actes-aux-epitres-paul-de-tarse.ecole-du-dimanche.3.mars.2e-sem.html                (24 01 2018) 
882. Les Epîtres. Ecole du dimanche. 3. Mars. 3e sem. (26 01 2018)

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