728. J. M. Barroso. Diminution des libertés : Ma petite revue de presse du 19 10 2016.

Publié le par marike

Le Monde des dimanche 13 et Lundi 14 10 2016 – économie  et entreprise
pages 2-3. A Bruxelles le lourd héritage des années Barroso
                                                                                 
par Cécile Ducourtieux et Philippe Ricard
L ‘ancien patron de la commission européenne de Bruxelles, José Manuel Barroso, y a fait 2 mandats, de 2004 à 2014. Annoncé en juillet, son débauchage par Goldman Sachs,  la plus grande banque d’affaires du monde, est « indéfendable ». Cette banque a contribué à la crise des subprimes et au naufrage de la Grèce. De surcroît Barroso  sera chargé depuis Londres de gérer les conséquences du … Brexit. « c’est inacceptable moralement ».
            Pour résumer ensuite l’article, Barroso à la tête de l’Europe a juste tenu dans la tempête, mais cela ne suffit pas. Il avait horreur des conflits et des débats ; il était toujours du même avis que celui qui parlait. Il a bloqué pas mal de textes liés au social.  Il a lancé un vaste accord de libre-échange avec les EU. Les européens ont le Président de la commission qu’ils méritent, selon l’eurodéputée Sylvie Goulard. Conclusion : le manque de volonté politique des dirigeants.

page 3 : Le pantouflage de l’ancien patron de la Commission n’est pas un cas isolé par J. P. Stroobants
De nombreux personnages de Bruxelles monnaient ensuite leur expertise dans le privé. 

Le Figaro du lundi 17.10.2016
page 13. Des policiers pris dans un guet-apens à Mantes-La-Jolie par Christophe Cornevin
Samedi soir, des voyous ont enflammé des poubelles ; prudents les policiers ont requis l’intervention de la police avant d’intervenir. Les assaillants, d’une vingtaine, puis d’une centaines d’inconnus vers 23h30, dont certains ont tenté de détruire une annexe de la mairie. Des renforts de police sont arrivés…jusqu’à minuit. Un attroupement quasi insurrectionnel. La cause ? la saisie de 35 kg de cannabis le week-end précédent.
            Il faudrait réviser les peines planchers et les règles de légitime défense qui retiennent les policiers de faire usage de leur arme. 544 policiers ont été victimes en moyenne par mois depuis janvier dernier.

Le Figaro du mardi 18.10.2016
 
page 16. « Egalité et citoyenneté » : un résumé liberticide des grands maux français
de Christophe de Voogd, professeur d’histoire à Sciences Po.
Un prétexte : l’idéologie militante de « l’égalité réelle » (à ne pas confondre avec l’identité).
            Le sacrifice de la liberté sur l’autel de l’égalité réelle : Répression des sites internet anti-IVG, le délit de presse pour diffamation, l’interdiction de la fessée !...
Si vous avez 10 000 régulations, vous détruisez tout respect pour la Loi (Winston Churchill).
            Certaines interdictions sont impératives dans certains secteurs (par exemple le privé et le public), pas dans d’autres, par exemple la discrimination des recrutements selon la nationalité.
            Tout trahit une vision paternaliste et autoritaire d’une société que l’on forcera d’être libre, selon le mot terrifiant de Rousseau.…le despotisme doux…Un exemple : les résultats si inégalitaires de notre école si égalitaire. Les contentieux contre tous les suspects se multiplient : tant de paramètres sont à observer pour être dans les clous !
            Le danger s’annonce d’une rupture d’égalité dans le respect des différentes mémoires (voir plusieurs manuels scolaires) ; ex : la loi Taubira de 2001 qui condamne sélectivement les Occidentaux dans la traite et l’esclavage (alors que par exemple les Arabes les pratiquent).
            Arrivera-t-on ainsi à une « guerre de tous contre tous » aux dépens de notre unité nationale ?  S’opposeront ainsi Etat, individu, collectivités locales, majorité et minorité, mémoires entre elles… 
Et le même sujet page 17, traité par Guillaume Perrault
            Il deviendra sans doute possible de faire supprimer un site internet (provocation à la haine ou à la violence). Donc si quelqu’un enquête sur un sujet passionnel (par exemple l’Islam ou l’immigration) et s’il est poursuivi au pénal par une association militante, il ne bénéficiera plus des dispositions protectrices de la Loi de 1881. Ceci a été décidé au plus haut niveau de l’Etat. Cela peut se résumer ainsi : « dissuadons la presse d’aborder les sujets qui fâchent ».
            Et les candidats à la primaire de la Droite ? Qui ne dit mot consent.

 

Publié dans politique

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article